Hier, nos campagnes

C'est officiel, je perds a boule : j'ai lu plusieurs livres sur la vie à la campagne autrefois, et je suis persuadée d'en avoir présenté au moins un... mais pas moyen de me rappeler où
Mais, en voici un autre, et là je suis certaine de ne pas en avoir encore parlé :
Hier, nos campagnes, de Pierre Guicheney, aux éditions Aubanel (je ne les connaissais pas encore celles-ci, mis il y en a tellement). Dans ce livre : la vie autrefois à la campagne, de la naissance à la mort en passant par le travail, les repas, le mariage, les fêtes, les croyances, les repas, les maisons. Certaines choses nous rendent nostalgiques, d'autres rêveurs, d'autres encore nous font soupirer de soulagement : "ouf, ça c'est fini !" et en même temps on se dit que ceux qui veulent revenir à la camagne d'hier, ils sont fous ! ils savent pas ce que c'était ! En fin de livre, passage obligé pour l'auteur qui ne veut pas être hors mode : un petit tour vers les productions bios... mais quand on a bien lu, on voit que ce sont de petites productions artisanales destinées à l'entourrage (famille et quelques clients du village), donc des productions comme tout un chacun peut produire, pas le grandiose bio vers lequel certains veulent que l'on se tourne à grande échelle... si il y avait assez de terres sur cette planète pour le faire oui...mais bon, on ne retourne pas dans le débat... le sujet ici étant "la vie à la campagne autrefois" !

Tracteurs de notre enfance ; il y a au moins deux livres intitulés ainsi, c'est celui-ci que j'ai eu en mains :


Tracteurs de notre enfance, de Francis Dréer, chez Terres éditions.
Les tracteurs de 1900 à 1980.
C'est une page d'Histoire. A conseiller de lire à ceux qui pensent que les tracteurs c'était juste pour produire encore et toujorus plus. Malheureusement, aujourd'hui, c'est plutôt vrai, mais pas au départ.
A l'origine, il y a eu les guerres qui ont entraînés beaucoup de morts, donc moins de main-d'oeuvre, et le départ de la campagne des gens pour aller chercher du travail en ville. Il a fallu trouver un moyen de faire à deux ous eul le travail qui se faisait avent à cinq ou six.
Et puis, il fallait bien nourrir ces gens partis à la ville.
C'est toujours le cas aujourd'hui, il faut bien que quelqu'un produise ce que l'on ne produit plus soit-même.
Cela me rappelle mes interventions en classe primaire sur les légumes anciens. Leur déclin puis leur oublie est lié aux après-guerre et à l'arrivée des machines. Si certaines cultures comme le cresson se font toujours à la main, la plupart des cultures se font aujourd'hui à la machine et les cultures à la main ont eu tendance à disparaître. Elles ont connues un retour dans les jardins avec "l'envie de retrouver le goût de bonnes soupes de grand-mère", sauf que maintenant, les bonnes soupes de grand-mère font surtout leur retour en boîtes... déjà fini le goût du jardinage ? dur n'est-ce pas... perso, enlever les orties, ça ma gonfle aussi, mais je devrais p't'être penser à essayer la soupe aux orties, p'r'être qu'après les orties m'embêteront moins .