Mais non, MA, tu ne t'écartes pas. Tu dis les choses comme elles sont, tu soulignes les évidences que bien des gens refusent de voir au nom de certaines idées à la mode qui font oublier l'essentiel.
Je n'ai pas connu dans mon enfance unclub de ci ou ça car il n'y en avait pas dans mon village ou dans mon petit collège et s'il y en avait eu mes parents ne possédant pas de voiture j'aurais dû y aller en vélo, mais comme j'allais déjà au collège 4 fois par jour en vélo, c'était déjà un bon entraînement. Alors mon temps libre consistait à aider ma mère et à surveiller ma petite soeur que j'aimais beaucoup. Cependant ma mère ne se déchargeait pas sur moi. Elle me demandait simplement de l'aider une fois mes devoirs exécutés et les leçons apprises. J'aimais promener ma petite soeur dans les champs, dans les vignes, au bord de la Marne . Cela me plasait d'autant plus que je pouvais dans ces moments là , je pouvais RËVER. Oui RÊVER. Et je crois que nous avons perdu cette habitude de sauvegarder dès l'enfance ces instants où le temps s'arrête, où l'on oublie toutes les obligations du quotidien, pour souffler un peu et rêver.
Ce que j'apprécie vraiment chez toi MA, c'est que tu es franchement toi-même et que tu as le courage de bondir quand beaucoup d'autres se conforment passivement.