A la rubrique " jeux de société" l'échange de propos a bifurqué vers l'apparence physique dont on n'est pas satisfait et qui ne correspond pas forcément à la nature réelle des personnes. Victor Hugo a imaginé bon nombre de ses personnages en jouant sur cette opposition. Quasimodo par exemple, ce bossu hideux et repoussant du roman " Notre Dame de Paris " est profondémént humain. ( Je conseille l'adaptation cinématographique de Max Ophuls où le personnage est bouleversant.) Jean Valjean, le bagnard d'une force herculéenne qui a terrorisé le petit savoyard est touché par la générosité de Monseigneur Myriel et se dépouille de son apparence de brute épaisse pour se transformer en philanthrope. et en père adoptif vigilant. Le titre du roman "L'homme qui rit" désigne un personnage au grand coeur affligé d'un rictus qui lui déforme le visage. De même Hugo joue sur l'opposition rang social et grandeur d'âme chez les humbles. Gavroche, les pêcheurs du célèbre poème " Les pauvres gens" sont d'une générosité spontanée. Par contre les Thénardier sont bien installés dans le milieu de la racaille.
Bon, tout ça pour dire, que la vérité profonde des êtres, n'a rien à voir avec les apparences. Justement, le documentaire sur 14-18, hier soir sur France 2 évoquait la question. Dans les tranchées plus question d'apparence pour affronter la barbarie.