Mireille Calmel

C'est un peu la mode de faire des histoires en plusieurs parties, souvent des trilogies, parfois plus.
J'ai le chic pour emprunter le tome un quand il y en a trois, et les trois premiers s'il y en a plus, et de me retrouver le bec dans l'eau parce que je ne peux avoir la suite, les bibliothèques prenant le un sans faire attention qu'il y en a plus ou les trois et se retrouvant surprises qu'il y en ai plus. D'un côté, au moins je ne me retrouve pas à devoir aller ahceter la suite d'un premier volume acheté sans avoir vu qu'il n'était pas seul, mais d'un autre côté, si je ne peux avoir la suite en bibliothèque c'est génant parce que je ne me vois pas acheter la suite en n'ayant pas le/s premier/s ou il me faut acheter la collection complète même en ayant déjà lu certains volumes. Et je n'aime pas acheter un livre que j'ai déjà lu en l'empruntant, à moins que ce ne soit vraiment un livre qui m'a toute retournée...

Je n'aime pas trop non plus présenter un premier tome sans avoir pu lire la suite, ce qui fait que mes dernières lectures étant des numéro un et pas de suite en vu en bibliothèque, je n'en ai pas parlé.
Aujourd'hui pourtant, j'ai envi de vous parler de ce tome un d'une triologie dont je me retrouve sans la suite car j'ai trouvé ce livre vraiment bien, suffisant pour donner envi de lire cette histoire.
Il s'agit de Le chant des sorcières, de Mireille Calmel, aux éditions VDB, il a déjà l'avantage d'être en gros caractères, ce qui peut déjà intéresser certaines personnes.
L'histoire se passe en 1483, en France, dans une région où la fée, pas si bonne que ça la fée, Mélusine dirige son petit monde, commandant les femmes qui croisent son chemin.
Il y a par exemple Algonde, 15 ans, servante. Après une chute dans la rivière, le garçon qui l'accompagnait la pense perdue, mais la voici qui ressort d'une grotte où elle a rencontré Mélusine avec qui elle a passé un bien mystérieux pacte.
Il y a Sidonie, noble, qui fait creuser, à l'occasion de la rénovation d'un château, un souterrain, comme le lui a demandé Mélusine.
Il y a Philippine, qui avec ses soeurs, a été placée dans une abbaye, à la demande de sa mère défunte. Mère qui est décédée dans cette abbaye dont l'abbaisse n'est pas très claire si l'on peut dire. Notons aussi que la dite abaisse parle de la mère de Philippine en disant "la sorcière" !

Ah les histoires et le surnaturel, qu'est-ce qu'on aime ça !

Ca a l'air bien sympa, un peu le même genre que l'enchanteur de Barjavel.

C'est l'un des rares livres de Barjavel que je n'ai pas encore lu. D'ailleurs, j'ai acheté il y a peu un livre regroupant un certain nombre de ses romans les plus célèbres. Biensur, je me retrouve avec certains en double que j'ai en romans seuls et dans ce livre qui en regroupe plusieurs, mais bon, pour le prix que ce volume coûtait je pouvais bien avoir quelques doubles. Tiens d'ailleurs, où ai-je posé ce livre ?!

La suite des sorcières est arrivée en bibliothèque mais il faut que j'attende pour pouvoir l'emprunter, un lecteur l'a fait avant moi et avant que je ne rende le premier tome. Sachant que je suis la première à avoir lu l'exemplaire de la bibliothèque, soit il a lu d'ailleurs - achat, emprunt - soit il ne va pas comprendre parce que là ce n'est pas le genre d'histoire que l'on peut prendre en court de route.

Je remets un peu à jour.
J'ai donc lu la suite, qui se lie comme le début... je sais, c'est court, mais je n'ai pas grand chose d'autre à dire....

Là aussi, j'ai été déçue par Mireille Calmel, présentée aujourd'hui comme un auteur confirmé de romans historiques, mon genre préféré.
J'ai lu Le lit d'Aliénor, son 1er roman ayant reçu un très bon accueil du public et je n'ai pas accroché du tout.
De même avec La rivière des âmes que j'ai trouvé bâclé, sans réelle profondeur.

De manière générale, je suis plutôt bon public mais, là, vraiment, je suis restée sur ma faim comme pour Romain Sardou et beaucoup d'autres auteurs en ce moment

Peut-être que tu es comme moi, quand tout le monde en parle, tu t'attends à quelque chose qui sorte vraiment de l'ordinaire, et finalement, c'est pas plus marquant qu'autre chose et tu te demandes pourquoi ça fait tant de bruit....

Ce sont les tonneaux vides...

Le plus triste, c'est de se demander si ça ne révèle pas aussi le niveau des lecteurs ....

En littérature aussi l'air du temps accomplit ses ravages et le paraître prend souvent le pas sur l'être. On vit une époque où rien n'a plus de valeur mais où l'on donne une valeur à tout, ce qui chamboule un peu la donne.