Roman Policier

Le roman policier, la littérature jeunesse, pour quoi, pou quoi ?, de Béatrice Nicodème, éditions du Sorbier

Ce documentaire s'adresse aux parents qui ne sont pas encore très disposés à laisser leurs enfants lire des romans policiers, longtemps considérés comme "d'un mauvais genre".
Béatrice Nicodème, auteur de roman policiers pour la jeunesse, explique ce qu'est un roman policier, l'évolution du genre depuis sa création, le contenu des ouvrages destinés à la jeunesse, les raisons de laisser lire ces livres aux enfants et adolescents.
A la fin, la liste des éditeurs et des collections pour le roman policier jeunesse, et une bibliographie qui rappelle les références présentées dans le texte.

Les enquêtes de Julius, série policière à caractère historique de Alain Surget, aux éditions Flammarion

Alain Surget est un auteur très prolifique pour la jeunesse - il semblerait d'ailleurs qu'il soit plus facile d'écrire pour la jeunesse que pour les adultes car les auteurs pour la jeunesse écrivent plus que ceux pour les adultes... pourtant je trouve personnellement qu'il m'est plus difficile de faire un texte pour mes enfants que pour mon propre plaisir (ou détente)... enfin, revenons à Alain Surget.
Avec les enquêtes de Julius, Surget plonge le lecteur dans la Rôme antique. Julius est un détective, le meilleurs enquêteur qui soit, celui a qui on confie les énigmes qui sembles impossible à résoudre, celui qui déjoue les complot les plus dangereux. Pour l'aider dans sa tâche, sa nièce Flora et le meilleurs ami de celle-ci Aurélien. Ce qui n'est pas sans rappeler d'autres séries où dans la Rome antique d'autres "meilleurs" détectives oeuvrent.
Ce qui change dans cette série est le vocabulaire utilisé, il est plus fourni. Pour dire que le soleil se couche et que le crépuscule tombe, il sera utilisé des phrases telles que : "Rouge est le soir. Enflammé d'un soleil qui traîne à l'horizon. [...] Des serpents d'ombre bleue commencent à se faufiler entre les maisons...." Une lecture qui s'adresse donc à de bons lecteurs ayant un vocabulaire déjà étendu ou des lecteurs moyens pouvant recevoir une aide pour l'explication de texte.
De même le jeune lecteur devra avoir une base de connaissance des termes romains ou s'équiper d'un petit documentaire sur la vie romaine car souvent sont employés des mots romains sans qu'ils s'accompagnent toujours une définition ; par exemple autour de la maison on trouve : Domus, Atrium....

Je préfère "Les enquêtes de Julius" aux autres séries, d'abord à cause du vocabulaire plus étendu mais également parce que l'on y retrouve réalisme et héros auxquels on peut s'indentifier (les deux ensembles), je m'explique : les personnages principaux des livres de la jeunesse sont généralement des jeunes de l'âge du lecteur conseillé (héros d'une dizaine d'année au plus pour un lecteur de 8-9 ans par exemple) afin que le jeune lecteur puisse s'indentifier au(x) héros, indispensable pour développer l'imagination, s'imprégner de l'ambiance de l'histoire, y pénétrer... mais le fait que Julius soit un adulte et que ce soit lui le détective (Flora et Aurélien en sont aussi mais disons que ce sont des détectives en herbe) est plus réaliste que des détectives enfants - même si le club des 5 ou les amis de scoobydoo sont aussi des ados... une vue sans doute d'un adulte, les jeunes ne voyant pas d'inconvénients biensûr à des détectives de leur âge... moi non plus d'ailleurs, je sais bien que pour rêver la fantaisie est mieux que le réalisme trop poussé.

Un document en ligne sur le roman policier pour la jeunesse
Intéressant à lire, mais je ne suis pas d'accord avec tout ce qui est dit ; deux exemples : il y est question de Largo Winch dans les BDs policières, je ne suis pas d'accord pour placer Largo Winch en Bds (ou en roman s'il ne s'agit pas des novellisations de la série télé) dans les lectures jeunesses car je les trouve assez violentes et même un tantinet vulgaires (surtout les romans) ; le second exemple n'est en fait pas un avis totalement contraire mis un complément, j'explique : la plupart des romans policiers pour la jeunesse offre une enquête destinée à résoudre un meurtre, un vol,... la violence ne s'exprime que dans l'annonce qu'intel a été tué, mais ce n'est pas le cas dans tous... j'ai du mal à expliquer mon idée je l'avoue et j'ai peur que ça ne veuille pas dire grand chose pour un lecteur extérieur... en fait ma pensée vient du fait que j'ai lu "Le crime de l'empereur" - une enquête de Julius - je ne me rappelle plus le premier, mais cette seconde enquête de Julius est assez violente, les meurtres se succèdent , l'enquêteur est agressé... la violence n'est pas que possile, elle y est effective, ce qui souvent n'est pas le cas : le héros est souvent en danger, a peur pour sa vie, mais il échappe toujours au danger, rarement il se trouve blessé ou proche de la mort... et dans le document que je vous propose, on ne parle pas de cette violence effective.