Guy de Maupassant

Voici une poésie de Guy de Maupassant qui fera peut-être rejaillir la source de vos émotions d'antan...


Nuit de neige

La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son, toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri, qui hurle au fond d'un bois.

Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
L'hiver s'est abattu sur toute floraison.
Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

La lune est large et pâle, et semble se hâter.
On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre
Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.

Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;
Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.

Ho ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n'ayant plus l'asile ombragés des berceaux,
Ne peuvent plus dormir sur leurs pattes gelées.

Dans les grands arbres nus que couvre le verglas,
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur oeil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.

J'aime bien Guy de Maupassant.

J'ai séparé ce texte pour lui donner un sujet propre, ce sera plus facile de le voir...

69, de Guy de maupassant...

Rien autant que ce poème que je vais oser poster ici ne peut susciter autant de sentiments divers...Si, peut-être un poème de Baudelaire, écoeurant à force de réalisme...

69

Salut, grosse putain, dont les larges gargouilles
Ont fait éjaculer trois générations,
Et dont la vieille main a tripoté tant des couilles
Qu'il n'est d'étoiles d'or aux constellations !
J'aime tes gros tétons, ton gros cul, ton gros ventre,
Ton nombril au milieu, noir et creux comme un antre
Où s'emmagasina la poussière des temps,
Ta peau moite et gonflée, et qu'on dirait une outre,
Que des troupeaux de vits injectèrent de foutre
Dont la viscosité suinte à travers tes flancs !

Ca monte sur ton lit sans te laver la cuisse ;
Je ne redoute pas le flux de ta matrice ;
Nous allons faire, s'il te plaît, le soixante-neuf !
J'ai besoin de sentir, ainsi qu'on hume un oeuf,
Avec l'âcre odeur des anciennes urines,
Glisser en mon gosier les baves de ton con,
Tandis que ton anus, énorme et rubicond
D'une vesse furtive égaye mes narines !
Je ne descendrai pas aux profondeurs des puits ;
Mais je veux, étreignant ton ventre qui chantonne,
Boire ta jouissance au double pertuis
Comme boit un ivrogne au vagin d'une tonne !
Les vins qui sont très vieux ont plus de goût !
Et ta bouche à chicots, pareille au trous d'égout,
Prend mon braquemard dur et gros comme une poutre.
Promène ta gencive autour du gland nerveux !
Enfonce-moi deux doigts dans le cul si tu veux !
Surtout ne crache pas, quand partira le foutre.

Citation :

une antre

Pour le reste... Chacun ses goûts

houla, oui, UN antre !

ben oui, chacun ses goùts ! ceux de Maupassant étaient ce qu'ils étaient ! pas étonnant qu'il ait attrapé le fléau de son temps...dommage, car il en est mort bien jeune, ce qui nous a privés de bien belles choses qu'il n'a jamais écrites...

lui par contre ne s'est privé de rien

Hem.. je vais manger, souhaitez-moi plutôt bon appétit !

Si tu n'as pas d'appétit, va relire Beaudelaire

Ah Guardian, c'est un truc à couper l'appétit plutôt.

J'ai quand même réussi à manger hier soir, ça a bien passé, avec une petite verveine derrière !

Mais j'ai repensé à cette pauvre chienne (celle du poème, bien entendu!)...
Elle avait l'air bien inquiet...peut-être qu'elle avait pensé que Baudelaire et sa copine allaient lui piquer son morceau...

P.S
Pourriez-vous corriger la faute que j'ai malencontreusement glissée dans le poème, svp? (un antre et pas UNE antre)
Merci !

Fait

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Ha d'accord ! merci ! je ne connais pas encore toutes les ficelles du site ! je saurai pour la prochaine fois !

Hé oui, on se passait le Tréponème Pâle sans état d'âme, à cette époque...
Il est vrai que les campagnes d'information et de prévention n'avaient pas cours et les enfants n'étaient pas aimés...

En tout cas, reconnaissons quand-même que Guy de Maupassant savaient trouver les mots, les mettre en valeur, les assortir, les faire chanter pour mieux nous faire frémir ! Et lui, malgré son art, ne racontait que sa vie...

Une petite tisane de fenouil, Acanthe..?

Ça pour trouver les mots, il les trouve