J'avais lu de lui, il y a longtemps, "Lune de fiel". Ca m'avait laissée écoeurée, nauséeuse : excès et débordements d'une passion sordide et sulfureuse, cruauté, violence...
Je viens de lire la "Maison des anges". Fidèle à lui-même, Bruckner fait dans le glauque, le dégoûtant, voire l'immonde. Ses descriptions des guenilleux sont à vomir, sa mise en scène des instincts les plus bas, les plus vils fait froid dans le dos.
Résumé rapide : l'histoire d'un jeune cadre dynamique qui, suite à un incident, se met dans la tête de débarrasser Paris de ses gueux, claque-faim et autres mendigots et se montre, pour y parvenir, d'une abjection absolument révoltante, au mépris de la plus élémentaire humanité.
A lire si on a le coeur bien accroché !