Un écolo de terrain dans le Pas de Calais.

Entendu aux infos d' Europe 1 ce matin. Depuis plusieurs années un homme consacre son temps libre à ramasser dans la nature proche de chez lui toutes les cochonneries possible jetées par les citoyens polluant l'environnement sans état d'âme avec cannettes en abondance, détritus, bouteilles remplies d'urine et jetées par la fenêtre sans doute par des routiers et même animaux abandonnés dans un sac. (1)
Il se définit comme un écolo de terrain à la différence d'un écolo de salon.
(1) L'un de mes frère a recueilli il y a plus de 10 ans, un chiot enfermé dans un sac poubelle abandonné sur le parking d'un supermarché.

Bah, il n'est pas le seul hein ^^
Bien qu'il y mette certainement plus d'acharnement que moi.
Ça me semble assez naturel, dans un premier temps tu conserves tes déchèts, ensuite tu finis par ramasser ceux des autres.

J'aime assez la distinction entre les écolos de terrain, dont je pense faire partie depuis au moins 40 ans, voire depuis toujours, et les écolos de salon qui causent beaucoup et en font moins.
J'ajouterais cependant les écolos politico-intégristes, qui ne visent que l'obtention d'un poste et qui se foutent pas mal de l'impact de leurs décisions. Ils ont de bonnes idées, mais négligent le plus souvent de prendre en compte l'impact de ces idées sur la nature une fois qu'elles sont appliquées.

Ainsi, par ex., la défense des cormorans. Ici, depuis qu'ils sont protégés, ils pullulent.
Wowwww super ! Quel beau résultat !
Sauf que les cormorans, ça bouffe du poisson et que la pêche "touristique" est une des rares ressources de la région. Pas de poisson, pas de touristes, pas de revenus.
Pour quelques cormorans, on met à mal la vie de toute une région

Autres exemples : les éleveurs de moutons n'apprécient guère le retour des loups, et les habitants des Pyrénées celui des ours.
Ceci dit les pollueurs sont vraiment des fainéants égoïstes. Quand je vais ramasser quelques noix dans un bosquet situé au milieu des vignes à l'extrémité de la commune, j'y trouve des cannettes jetées par les viticulteurs et leurs ouvriers alors qu'ils viennent travailler en véhicules motorisés, tracteurs- enjambeurs ou 4X4 ou fourgons. Ils pourraient donc sans problème récupérer leurs cannettes. La présence des cannettes donne des idées. Il y a aussi des couches-culottes, des papiers gras, des bidons d'huile de vidange et des vieux habits. Les gens du voyage qui viennent comme saisonniers ne polluent pas autant que cela comme on pourrait s'y attendre car en partant ils laissent une montagne de sacs poubelles qui sont ramassés par les services habilités et parfois un matelas, ici ou là dans un fossé.
Au printemps quand je vais aux doucettes et aux pissenlits, les cannettes sont jetées au pied d'un poteau électrique.
Et parfois, dans le quotidien régional, un article nous informe que les enfants de tel ou tel village ont procédé au nettoyage de l'environnement sous la conduite de tel ou tel adulte. Qu'on apprenne un enfant à ranger sa chambre et à ne pas jeter n'importe quoi et n'importe où dans la nature je suis entièrement d'accord, c'est même indispensable. L'inviter systématiquement à réparer le manque de civisme de certains adultes me semble discutable. Pourquoi se gêner après tout, puisque les gamins et les bonnes pâtes viendront ramasser les cochonneries.
Cela me rappelle la réflexion d'une de mes élèves un jour que j'avais invité ma classe à m'aider à ramasser les emballages de gâteaux, les boulettes de papier et les pelures d'orange qui jonchaient le sol dans la salle où nous venions de pénétrer. J'avais expliqué avec véhémence que les agents techniques n'étaient pas là pour réparer les dégâts mais pour entretenir la propreté et le bon état des locaux. Cette élève avait objecté avec candeur que le chantier créait des emplois pour résorber le chômage. Ben voyons !

Les bonnes manières se perdent. Parce que avant d'être de l'écologie ramasser ses déchets c'est avant tout faire preuve d'une bonne éducation.

Oui, j'aime bien aussi les **** qui souhaitent réimplanter des animaux sauvages, passe encore, ou de redoutables prédateurs. Qu'il ne m'en tombe pas un sous la main s'il arrivait qu'un de mes proches soit victime d'une de ces "sales bêtes".
Si ces animaux ont disparu c'est évidemment parce que l'homme les a éradiqué, mais ça ne signifie pas que c'était une erreur. Quelle place ont encore ces dangereux prédateurs dans nos contrées avec le taux de population qui les occupe ? C'est encore une "bonne idée" qui n'aura que des conséquences néfastes.