Hier soir nous avons assisté à la représentation d'extraits de cette pièce. Nous étions invités comme vous pouvez le constater.
Chers amis, notre troupe "Lesmotsalabouche" a le (grand) plaisir de vous convier à assister à la représentation de leur spectacle " Les pas perdus" de Denise Bonal.
Après la représentation, buffet comme il se doit...
La gare, "débarcadère des volontés, carrefour des inquiétudes" est le personnage principal des Pas perdus, une pièce attachante. Denise Bonal aime décrire des fragments de vie, des petits riens, les doutes, les inquiétudes, les ratés ou les grandes déclarations d'amour... Un patchwork d'émotions que l'écrivain distille tout en douceur, en alternant des moments de creux et de crises. Jusqu'à faire de cette gare un lieu onirique. Le regard de Denise Bonal est plein de tendresse pour toutes nos pérégrinations, nos pas perdus, tous ces bagages qui nous encombrent. Mais pour l'auteur, une petite valise de la taille d'une grosse boîte d'allumettes peut toujours devenir une véritable malle aux trésors. ( F culture).
Le spectacle était donné dans la spacieuse salle à manger d'un ami choriste fermier retraité et dont l'épouse fait partie d'une petite troupe locale de 5 comédiens amateurs endossant des rôles différents selon les scènes. Telle comédienne dame distinguée dans une scène devient femme de ménage dans une autre et contrainte de chasser un clochard aviné lequel sera un homme rangé dans la suivante. Nous étions une quarantaine de spectateurs invités.
Je précise qu'il s'agit d'une troupe locale car j'ai trouvé sur la toile une troupe professionnelle du même nom.
Pour ma part, je suis en admiration devant ce besoin de jouer la vie, besoin qui existe dès l'enfance bien sûr et perdure chez les adultes quel que soit le milieu socio-professionnel et l'apparence des individus. Je ne m'attendais pas à voir l'épouse de mon ami choriste à endosser des rôles variés et se donner à fond à chaque fois. Jouer la vie : quelle revanche !