La jument verte.

Nous avons regard La jument verte sur Gulli, adaptation à l'écran du roman de Marcel Aymé réalisée par Yves Robert. Le film date de 1959. Comme dans nombre de films d'Yves Robert, l'enfance est au rendez-vous, enfance rêveuse, délurée cachottière. Je pense à Alexandre le bienheureux, à La guerre des boutons , La gloire de mon père...
Ce film est dominé par le duo Bourvil/ Francis Blanche incarnant deux frères opposés par leur profession et leur classe sociale. L'un est resté paysan, appelle les choses par leur nom et considère la sexualité sans pudibonderie. L'autre, pourtant vétérinaire, affiche la morale coincée du paraître de la bourgeoisie provinciale à laquelle il appartient, et prétend donner des leçons à son frère qui l'envoie paître avec humour.
Heureusement, il y a toujours le brave facteur qui arrive au bon moment pour sauver certaines situations délicates.
Bref on ne s'ennuie pas.
Je suis allée faire un tour sur wikipédia pour en savoir un peu plus sur Yves Robert et je n'ai pas été déçue.
Son œuvre est importante, très variée et en plus il remonte le moral.

Ah, je n'avais pas vu qu'il faisait ce film.
Hier il y avait la suite du choc des titans, et pour la première fois le 4eme Terminator. Pour une fois qu'ils le faisaient et que je pouvais revoir Michael Ironside... et bien Léo a choisi l'autre film ; en même temps le Terminator je l'ai en DVD.
Pour en revenir à La jument verte, je n'ai jamais aimé ce film. Je lui trouve quelque chose de vulgaire. Je n'aime pas Bourvil dans ce film...

Disons, si je ne fais pas erreur, que tu n'aimes pas le personnage d'Honoré interprété par Bourvil, acteur dirigé par le metteur en scène. C'est vrai qu'Honoré est plutôt consommateur que rêveur sentimental.
Ce film illustre la morale sexuelle, coincée et hypocrite de l'époque.
Si Guardian était là, il nous donnerait son point de vue avec humour et sagacité.

Oui (pour le personnage et pour Guardian).