Le lien, téléfilm avec Marthe Keller.

Nous avons regardé ce téléfilm magistralement interprété par Marthe Keller et Jacques Spiesser sur FR3  ce mardi 26 septembre sur la chaîne 23.
Une femme de confession juive et d'origine allemande, ayant cru échapper aux Nazis en se réfugiant en France a échappé à une rafle de la milice qui a conduit toute sa famille au camp d’Auschwitz . En 1959, 15 ans plus tard, devenue professeur de français, elle fait connaissance des parents de l'une de ses meilleures élèves qui souhaite préparer le concours général. Or elle reconnaît que le père de cette élève n'est autre que le milicien qui conduisait la rafle. Observant les traits et les réflexes de l'adolescente elle s'aperçoit que cette dernière est vraisemblablement sa petite fille, bébé à l'époque.
Sa quête douloureuse confirme ses soupçons. Sa petite fille n'a pas été envoyée dans le camp de la mort mais a été adoptée et élevée par le milicien de l'époque dont l'épouse n'avait pas d'enfant.
Dans un premier temps personne ne la croit et elle est rejetée par le respectable père adoptif qui s'est engagé dans la Résistance et qui la traite de folle puis se glorifie en se présentant comme le sauveur de cette adolescente que bien sûr elle fait souffrir et dont elle perturbe l'équilibre et la réussite scolaire.

Effectivement la jeune fille ne sait plus où elle en est et en veut à cette femme qui se révèle être sa grand-mère et remet en question l'image de ceux qui l'ont élevée. Découvrir que les parents adoptifs qui l'ont élevée avec amour lui ont dissimulé ses véritables origines et que de surcroit celui qu'elle a jusque là considéré comme son père est responsable de la mort de ses vrais parents, de son grand-père et que seule sa grand-mère, rescapée de la rafle vient soudain bousculer ses repères  et ses certitudes doit constituer un véritable traumatisme  que l'actrice exprime parfaitement.
Mais le besoin de connaître la vérité l'emporte.
C'est un film superbe.

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Je ne crois pas avoir accès à cette chaîne;

Jeudi 28 mars sur Tf1 nous avons regardé un épisode de Section de recherches - Les proies- illustrant la technique bien rodée des manipulateurs pervers narcissiques.
La proie doit être fragile sur le plan psychologique.
Le manipulateur se présente en sauveur ou envoie à défaut un associé habile.
La proie est isolée, affaiblie physiquement par un régime de purification afin que la résistance mentale diminue et que tout esprit critique soit anéanti.
La proie est alors sous l'emprise totale du sauveur qui en dispose à sa guise.

Dans l'épisode de Sections de recherche, le manipulateur est un avocat qui est parvenu ainsi à se constituer un harem de jeunes filles en pleine crise d'adolescence. Il les séduit en leur promettant des séances de yoga et de méditation loin du fracas du monde dans le sud de la Corse mais en réalité il s'agit d'une propriété privée luxueuse, proche mais isolée.
Sa connaissance du droit lui permet de tout prévoir pour être innocenté et transformer les victimes en coupables. Par exemple, elles lui auraient fait croire qu'elles étaient mineures et toutes étaient consentantes.
Mais les héros de Sections de recherches sont les plus forts et délivrent les victimes car deux récalcitrantes ayant pris conscience de la manipulation ont perdu la vie.