Inquiétant mais qui refléte l'époque sans doute...

J'ai lu des choses cet été, j'en ai présenté. J'aurais pu parler de toutes parce que chacune avait quelque chose à mettre en avant, mais j'aurais pu aussi ne parler d'aucune car aucune ne m'a suffisemment "capturée" pour sortir du lot, pour me rester marquée... j'ai déjà oublié l'auteur ou le titre de la plupart, voire même le livre lui-même. Pourtant, lorsque l'on voit certaines de ces lectures on pourrait s'inquiéter de ma santé mentale. Suis-je en train de devenir dingue... non (oui, je sais c'est trop tard mais c'est une folie différente ), suis-je blasée... non, je ne crois pas car sinon je lirais tout sur le même ton, rien ne me déplairait, rien ne me plairait, je lirais sans plus.
En fait, je pense que c'est l'évolution de la société qui y fait. Dans les films, les séries, les téléfilms, les livres, il faut que ça saigne, plus c'est violent et plus ça semble plaire... la violence est devenue chose commune... même la réalité est d'une violence incroyable, on ne voit que ça aux infos : la guerre par ci, un violeur par là... on s'insurge parfois, la plupart des gens restent impassibles, c'est devenu tellement commun... on se croirait revenu dans la Rome antique où il fallait que ça saigne dans les arènes pour que la plèbe soit satisfaite. Que j'entende aux infos qu'un malade a fait la même chose qu'un malade particulièrement horrible d'un livre, je ne serais même pas surprise.
Alors qu'il y a quelques années, j'avais lu Les souliers rouges, un roman dans lequel une mère rend malade sa fille pour qu'on la plaigne elle pauvre mère m'avait touchée suffisemment pour que je m'en rappelle encore, aujourd'hui un psychopathe qui va ouvrir le ventre de ses victimes et épendre ses entrailles ne va pas me choquer, c'est devenu tellement courrant que ça en devient lassant.
Par contre, je vais m'émouvoir d'une histoire gentillette, triste mais pas violente, alors qu'avant elle m'aurait ennuyée ; seule chose qui ne change pas vraiment : la fantaisie, l'ouverture au rêve, à l'imaginaire, ces choses là me plaisent toujours autant... ouf, je suis pas complètement foutue...

Marie-Ange a écrit:

J'ai lu des choses cet été, j'en ai présenté. J'aurais pu parler de toutes parce que chacune avait quelque chose à mettre en avant, mais j'aurais pu aussi ne parler d'aucune car aucune ne m'a suffisemment "capturée" pour sortir du lot, pour me rester marquée... j'ai déjà oublié l'auteur ou le titre de la plupart, voire même le livre lui-même. Pourtant, lorsque l'on voit certaines de ces lectures on pourrait s'inquiéter de ma santé mentale. Suis-je en train de devenir dingue... non (oui, je sais c'est trop tard mais c'est une folie différente ), suis-je blasée... non, je ne crois pas car sinon je lirais tout sur le même ton, rien ne me déplairait, rien ne me plairait, je lirais sans plus.
En fait, je pense que c'est l'évolution de la société qui y fait. Dans les films, les séries, les téléfilms, les livres, il faut que ça saigne, plus c'est violent et plus ça semble plaire... la violence est devenue chose commune... même la réalité est d'une violence incroyable, on ne voit que ça aux infos : la guerre par ci, un violeur par là... on s'insurge parfois, la plupart des gens restent impassibles, c'est devenu tellement commun... on se croirait revenu dans la Rome antique où il fallait que ça saigne dans les arènes pour que la plèbe soit satisfaite. Que j'entende aux infos qu'un malade a fait la même chose qu'un malade particulièrement horrible d'un livre, je ne serais même pas surprise.
Alors qu'il y a quelques années, j'avais lu Les souliers rouges, un roman dans lequel une mère rend malade sa fille pour qu'on la plaigne elle pauvre mère m'avait touchée suffisemment pour que je m'en rappelle encore, aujourd'hui un psychopathe qui va ouvrir le ventre de ses victimes et épendre ses entrailles ne va pas me choquer, c'est devenu tellement courrant que ça en devient lassant.
Par contre, je vais m'émouvoir d'une histoire gentillette, triste mais pas violente, alors qu'avant elle m'aurait ennuyée ; seule chose qui ne change pas vraiment : la fantaisie, l'ouverture au rêve, à l'imaginaire, ces choses là me plaisent toujours autant... ouf, je suis pas complètement foutue...

Je viens de lire un petit roman de 170 pages paru aux éditions Le manuscrit : LR RAVIN DE HEURTEBISE, de Bernard Totot, instituteur retraité des Ardennes. Le titre désigne un coin des Ardennes où vivent des sangliers, le sanglier étant l'animal emblématique des Ardennes. Un marcassin blessé au cours d'une partie de chasse est recueilli par un brave fermier qui s'appelle Antoine évidemment et est élevé avec la chatte, les brebis,la jument. Heureusement que l'histoire se déroule à la campagne d'ailleurs car ce jeune marcassin collectionne les bêtises...Ce roman donne une autre image du monde des chasseurs qui doivent respecter des consignes de protection des espèces mais surtout il accorde la première place au point de vue de l'animal. Nous découvrons l'univers de la forêt ou de la ferme et ses occupants en étant de plain-pied avec l'animal. Ce roman m'a rappelé ceux de Maurice Genevois comme RROÛ ou de Louis Pergaud avec LE ROMAN DE MIRAUT par exemple où l'animal est le personnage principal.

Je corrige : Maurice GenevoiX, un écrivain dont l'oeuvre évoque la barbarie de la guerre 14-18 à laquelle il avait survécu mais aussi aussi la nature, la vie rurale, la pêche,les animaux, la Loire... un homme généreux, d'une grande culture et d'un grande simplicité

Je ne connaissais pas, cela semble bien intéressant.

Charpentier Hélène a écrit:

ou de Louis Pergaud

Oh Hélène tu en appelles à mes souvenirs, il y a bien longtemps que je ne me suis pas plongée dans la guerre des boutons, l'édition originale savoureuse et non celle fade tirée du film des années 60.

J'avais lu 30 000 jours de M. Genevoix il y a très longtemps. J'en ai le souvenir d'un écrivain simple qui relate sans parti-pris et ne donne pas au monde de grandes leçons comme il est de mode en ce moment.

Oh, bein si, je connais finalement. La guerre des boutons, je l'ai lu à l'école. J'avais oublié, oups.