Maud Tabachnik

C'est une romancière que je ne connaissais pas ; elle m'a été conseillée par une bibliothécaire qui m'a dit que ce qu'elle faisait (Maud Tabachnik biensur) était spécial, qu'on n'imaginerait pas qu'une femme puisse écrire de telles choses, que certaines lectrices ne parviennent pas à finir ses livres tellement c'est dur. Cela a éveillé ma curiosité (quoi morbide, sadique... moi... même si, oui, avec certaines de mes lectures, on pourrait peut-être le penser, mais sans doute pas plus que les autres, puisqu'il paraît que le goût du sang est en chaque être humain) ; j'ai donc emprunté un livre de cet auteur : Le cinquième jour .
Il faut l'avouer, c'est difficile, terrible, je veux bien croire que certains ne savent pas aller jusqu'au bout. Mais j'arrive à lire, à avancer... j'en ai vu, entendu et lu d'autres comme on dit... je me trouve même sur la même longueur d'onde que Tabachnik : j'ai su ce que faisait l'assassin de ses victimes grace à un tout petit indice qui n'était pourtant pas là pour que l'on comprenne de suite, mais pour se dire une fois que la vérité serait apparue "ah, d'accord, alors voilà pourquoi il a acheté cela !". Quoique, c'est un tueur qui associe toutes les perversions (cannibalisme, violeur, assassin, il torture aussi ses victimes, c'est un sado-maso....), et cet indice ne concernait que le cannibalisme...
Un sacré maboule que Nichols, un petit bonhomme qui passe inapperçu, tellement commun que c'est à peine si les gens qui se retrouvent nez à nez avec lui s'en souviennent.
C'est un assassin qui sévit depuis de très nombreuses années, mais comme l'on ne retrouve pas souvent ses victimes, et que celles qu'on retrouve ne porte pas forcément de marques qui peuvent les lier les unes aux autres, contrairement aux psychopathes habituels qui "signent" en effectuant toujours plus ou moins le même rituel, et bien grace à cela, Nichols est toujours passé au travers des mailles du filet, personne ne l'ayant jamais soupçonné. Mais comme toute personne qui prend un peu trop confiance en elle, il se met à commettre des erreurs : il enlève une petite fille devant son frère et sa mère, un prostitué dans un bar bondé, une handicapé mental un dimanche après-midi ensoleillé dans un parc où se trouvent de nombreux promeneurs... le début de la fin pour un tueur sans aucun doute....

En conclusion : un livre à ne pas mettre entre toutes les mains ; âmes sensibles s'abstenir.

J'ai terminé Le cinquième jour, wrouf ! C'est quelque chose.
La fin n'est pas celle qu'on attendrait et espérerait mais c'est tout à fait le genre de fin que je donnais à certaines de mes histoires quand j'écrivais, le genre de fin qui me convient, à moi la grande pessimiste qui a perdu ses illusions... Encore une fois, je me trouve sur la même longueur d'onde que Tabachnik.
Je vais voir pour en emprunter un autre la prochaine fois que je vais dans la bibliothèque où j'ai eu celui-là.

J'ai acheté et presque fini de lire Le festin de l'araignée
Vu ma vitesse de lecture, on pourrait dire que j'aime bien. C'est vrai que j'aime bien l'histoire par contre je n'aime pas les personnages, surtout le personnage principal, ça tombe mal, sauf peut-être Anatole, un ivrogne qui ne fini pas le livre vivant (même si je ne l'ai pas encore fini, je le sais puisqu'il est déjà mort). La personnage principale se nomme Sandra Khan. Suivant les * qui renvoient à d'autres histoires, je comprends que c'est un personnage qui revient souvent dans les livres de Tabachnik. Dans ce livre, elle est journaliste pour un journal de San Francisco - avant elle était à Boston, si j'ai bien suivit - et elle est envoyée en Arizona pour mener une enquête sur des familles de touristes, en route pour Las Vegas - qui disparaissent du côté de la ville de Boulder que les gens du cru surnomme "le trou du cul du diable", chamant ! Les gens du patelin le sont aussi, super mal accueillant, presque tous de la même famille, que dis-je, à par ceux qui sont venus se perdre là, les pièces rapportées, ils sont tous cousins, belles-soeur, oncle, etc.
Tabachnik utilise la 3ème personne et la 1ère personne. Quand c'est la 3ème personne, ça va, mais quand on passe à la 1ère, je dois souvent reprendre à deux fois la lecture car elle l'utilise pour la journaliste et pour l'assassin - qui en sont pas la même personne - et il me faut souvent un temps pour savoir à qui on a affaire quand on change de paragraphe.
Bref, j'aime l'histoire, mais je n'aime aps les personnages ni la "personne" employée. En fait, j'ai toujours du mal avec les histoires écrite en "je", alors avec deux "je", je grince des dents.

Las Vegas est en Arizona maintenant
Bein non, il est toujours au Nevada, c'est aussi sec, mais bon c'est quand même l'état voisin

Comme il ne me restait pas trop de pages, j'ai terminé le livre ce matin. Enfin, terminé, façon de parler, car on ne sait pas ce que deviennent les personnages à la fin. Peut-être faut-il trouver un roman qui vient ensuite et regarder les *
Je suis finalement autant déçue de cette lecture que la première m'avait "plu".
J'ai oublié de dire aussi que le texte à la première personne est au présent, celui à la troisième au passé, pourtant tous les personnages évoluentn en même temps, mais, là on dirait presque des événements qui ont eu lieu en d'autres époque avec ce changement de temps.
Je sais que ce n'est pas chose facile que d'écrire, mais là, j'y aurais fait pas mal de corrections quand même à ce roman !

Alors dans la série bizaroïde, après le dernier Dean Koontz, comme prévu le dernier Tabachnik et dans la série on retrouve les mêmes, après Odd Thamas, voilà le tueur et le flic du Cinquième jour (mon première message), et oui, je ne l'avais pas dit pour garder le suspens, mais vu que ce nouveau livre le dit dès le début, même si on n'a pas lu Le cinquième jour, on le sait : le méchant à survécu. C'est pour cela que j'ai bien aimé
Alors le nouveau s'appelle Ne vous retournez pas
Je ne me souviens plus pour le premier, mais celui-ci fait comme dans le Festin de l'areignée : on passe de la première à la 3ème personne, mais pour l'instant, j'arrive à savoir qui parle à la première sans trop de mal, contrairement au Festin où je galérais

Je continue et je retrouve ce que j'avais trouvé dans le premier... toujours aussi dur, toujours aussi "un peu à part", et j'apprécie... surtout que ce n'est qu'un roman, une histoire fictive, évidemment, dans la réalité, je ne voudrais pas croiser ce bonhomme passe partout, tueur touche-à-tout...

J'ai terminé. Je m'étalerais bien parce que cela m'a autant plu que le premier (premier que j'ai lu et livre dont celui-ci, Ne vous retournez pas, est la suite soit Le cinquième jour), mais je ne vais pas le faire pour ne pas en dire trop et laisser ce que j'ai dit tenter d'éventuels lecteurs. Je dirais juste que si l'on reprends les mêmes et que l'on recommence, ce n'est pourtant pas comme les "on reprend les mêmes et on recommence" des autres auteurs, les personnes de Maud Tabachnik ont évolués, le flic est bien plus prudent, le tueur ses années d'inactivités lui ont fait perdre la main et il se met à faire des erreurs. D'ailleurs si certains flics du cru n'était pas aussi "cons", le tueur se serait fait prendre à la moitié du livre et un adolescent aurait été sauvé, mais il aurait manqué une moitié de livre