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 James Brown

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Marie-Ange
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Marie-Ange


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MessageSujet: James Brown   James Brown Icon_minitimeJeu 28 Déc - 9:48

Lundi 25 décembre 2006
James Brown, le roi de la soul, est mort

Surnommé "le Parrain de la Soul" ou "Mr Sex Machine", le chanteur américain James Brown qui a accumulé au cours d'une carrière longue et mouvementée, disques au succès planétaire, cures de désintoxication et séjours en prison, est mort à l'âge de 73 ans à Atlanta, a-t-on appris lundi auprès de sa maison de disques.

"M. Brown est décédé tôt ce matin. Nos pensées et nos prières vont à sa famille et à ses proches", a indiqué Intrigue Music dans un communiqué.

"Le chanteur avait été admis dimanche soir à l'hôpital Emory Crawford Long d'Atlanta avec des symptômes de pneumonie. Il est mort vers 01H45 lundi matin d'une insuffisance cardiaque congestive", selon la maison de disques.

"Laura et moi sommes attristés par la mort de James Brown", a affirmé le président George W. Bush dans un communiqué transmis par la Maison Blanche.

"Durant un demi siècle, le talent novateur du 'parrain de la soul music' a enrichi notre culture et influencé des générations de musiciens", a-t-il estimé.

La mort du chanteur a surpris tous ses proches. James Brown devait se produire mercredi et jeudi dans le Connecticut et le New Jersey (nord-est) et deux concerts étaient prévus à New York le 31 décembre.

Selon Intrigue Music, James Brown devait chanter aussi au Canada au début de l'année 2007 et trois concerts étaient prévus en France (Grenoble, Marseille et Paris) en juin.

Connu pour ses performances scéniques et ses tenues de scène voyantes, devenu l'homme le plus imité du show business, James Brown, alias également "Mr Dynamite", a produit plus de 75 albums, vendus à des millions d'exemplaires dans le monde.

Depuis le succès de "Please, Please, Please" en 1956, le chanteur a tout inventé, ou mieux, s'est tout réapproprié : la soul music, le rythm'n and blues, le funk et même le rap.


Né de parents pauvres en Caroline du Sud ou en Georgie selon les sources, il n'a jamais voulu révéler sa véritable date de naissance que l'on situe entre 1928 et 1933.

Peu après sa venue au monde, sa famille déménage à Augusta (Georgie) et le jeune James survit en ramassant du coton chez les riches propriétaires ou en cirant des chaussures dans le centre-ville.

Il est aussi rabatteur pour filles de joie, et est condamné pour vol à l'âge de 16 ans.

C'est en prison qu'il rencontre Bobby Byrd et entre dans son groupe de gospel avant de rejoindre en 1952 les Starlighters qui changent alors de nom pour devenir James Brown and the Famous Flames.

Le groupe fait deux albums, "Please, Please, Please" en 1956, et "Try Me" en 1958, tout en délaissant quelque peu le gospel pour un rhythm and blues bien plus nerveux.

En 1962, James Brown enregistre un album live à l'Apollo de New York. C'est un succès colossal.

Deux ans plus tard, il officie en solo et connaît ses premiers grands succès en tant que tel : l'album "Out Of Sight" contient les tubes "Papa's Got A Brand New Bag" et "I Got You (I Feel Good)", aujourd'hui des grands classiques.

En 1970, c'est l'apothéose avec "Sex Machine", peut-être le point d'orgue de sa carrière.

Dans les années 70, la vague disco arrive et submerge presque James Brown et son funk endiablé.

Il continue avec un nouveau groupe, les Pacesetters, et renoue avec le succès grâce à "It's Too Funky Here" en 1978.


Les Blues Brothers lui rendent hommage à l'aube des années 80 en lui confiant un rôle de prêtre dans ce film devenu lui aussi culte. Et c'est vraiment le cinéma qui le relance puisque le film "Rocky IV", en 1986, lui permet de triompher avec "Living In America".

Depuis cette période, James Brown a enchaîné séjours en prison, cures de désintoxication et disques de qualités diverses.

En 2001, paraît un album hommage "Doing The James Brown" où l'on retrouve Aretha Franklin et Otis Redding.

Après une vie faite d'excès en tous genres, il apprend, à la fin de l'année 2004, qu'il est atteint d'un cancer de la prostate. "J'ai surmonté beaucoup de choses dans ma vie. Je surmonterai cela également", avait déclaré le "Parrain de la Soul", lorsqu'on l'avait informé qu'il devait en conséquence subir une intervention chirurgicale.

Trafic de drogue, coups et blessures à agents de police, tentative de fuite, violence conjugale s'ajoutent à son casier judiciaire déjà fourni. En 1988, James Brown est condamné à six ans de prison pour tentative d'agression contre des policiers. Il est mis en liberté conditionnelle au bout de deux ans et demi.

Veuf, James Brown avait été marié trois fois.




Le dernier hommage à un chanteur de légende décédé lundi se déroulera aujourd'hui

Dernier voyage au mythique Apollo Theater pour James Brown

James Brown doit faire jeudi un ultime voyage à l'Apollo de New York, théâtre mythique qui marqua sa carrière et son destin et où ses admirateurs pourront venir lui rendre hommage par milliers.

La dépouille du légendaire chanteur américain, décédé lundi jour de Noël, sera exposée au public, sur la scène du théâtre de Harlem où il donna ses concerts parmi les plus mémorables.

Mardi soir, la vénérable salle "où les stars naissent et les légendes se font", comme dit son slogan, a inscrit sur sa devanture de lumière: "Repose en paix, légende de l'Apollo et parrain de la soul, James Brown, 1933-2006".

Des milliers de personnes sont attendues jeudi tout au long de l'après-midi pour un moment de recueillement, en présence des proches de "M. Sex Machine" comme le chanteur aimait lui-même se surnommer.

La star devait ensuite être inhumée vendredi dans un cadre familial dans sa ville d'Augusta, en Géorgie (sud-est). Une cérémonie ouverte au public est prévue samedi au stade James-Brown d'Augusta, présidée par Al Sharpton, pasteur, homme politique et ami de la famille.

Sharpton explique avoir fait lui-même la demande auprès de l'Apollo. "Il avait dit à ses enfants que si quoi que ce soit devait lui arriver, il aimerait remplir une dernière fois l'Apollo", a expliqué au New York Daily News le pasteur new-yorkais, dépêché en Géorgie auprès de la famille.


James Brown est décédé lundi à 73 ans d'une insuffisance cardiaque congestive dans un hôpital d'Atlanta, dans ce sud des Etats-Unis où il était né et où il resta la majeure partie de sa vie.

Pourtant c'est à New York et à l'Apollo qu'une grande part de sa carrière s'est décidée.

Depuis 1934, l'Apollo a joué un rôle historique de propulseur de talents, acteur de premier plan dans l'histoire du jazz, du gospel ou de la soul. Le théâtre de la 125e Rue a contribué à la renommée des géants de la musique noire américaine, de Count Basie, Duke Ellington à Ella Fitzgerald ou Billie Holiday, avant Aretha Franklin, Nina Simone, Michael Jackson ou plus récemment Lauryn Hill et Ben Harper.

Créé lui aussi en 1934, son concours de talents, le fameux "Amateur Night", désormais retransmis à la télévision, continue d'attirer chaque mercredi les jeunes espoirs, même s'il a sans doute perdu de son caractère incontournable.


Pour James Brown, l'endroit reste le cadre d'un de ses enregistrements les plus mythiques, "Live at the Apollo", sorti en 1963. Long d'à peine 31 minutes, l'album exprime la vigueur et l'énergie de ce chanteur et danseur fiévreux, capable de fusionner soul, rythm'n and blues, funk.

Mais Brown dut en financer lui-même la sortie, face à un producteur peu convaincu. Succès commercial immédiat, le disque est aujourd'hui classé n°24 de la liste des 500 meilleurs albums de tous les temps établie par le magazine Rolling Stone.

Célèbre pour son énergie, son sens du groove, sa présence scénique et ses costumes chamarrés, James Brown avait encore prévu de se produire à New York ce 31 décembre, au B.B. King's blues club.

Hommages et évocations ne devraient cependant pas s'arrêter à cette semaine, pour ce musicien aujourd'hui parmi les plus imités. Selon le journal Variety de mercredi, le réalisateur Spike Lee a signé un contrat pour réaliser un film sur la vie du "parrain de la soul".

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Lulu




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MessageSujet: Re: James Brown   James Brown Icon_minitimeJeu 28 Déc - 10:28

James Browun fut mon chanteur préféré et je l'écoute toujours. A l'époque des Beatles et leur soupelette, j'étais plutôt J. Brown et Rolling stones.

Adieu, c'est la vie.
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