Effectivement, en surfant sur la toile je suis tombée sur un blog attaquant ouvertement les reportages de l'émission sur le sujet. Il est reproché à Georges Pernoud de donner une mauvaise image des côtes bretonnes et normandes en parlant des marées noires et du nucléaire et par voie de conséquence de nuire au tourisme. Georges Pernoud répond que sa mission est d'INFORMER et qu'il n'a pas à cacher la VERITE. Il lui est reproché également de ne pas avoir insisté sur le travail de nettoyage des Bretons capables de retrousser les manches.
Pour ma part je me souviens, dans le cadre de cette émission, et j'en ai déjà parlé sur ce blog, de cette journaliste enquêtant sur les trous dangereux et non protégés où ont été entreposés les déchets de marées noires depuis maintenant plusieurs décennies. Personne ne semble pressé de reconsidérer cette solution provisoire qui dure... Comme cette journaliste évoquait le préjudice pour l'environnement et le danger pour les enfants un élu lui a RI AU NEZ.
Nous regardons presque toujours cette émission dont nous apprécions la présentation pédagogique. Il n' y a pas trop de bla, bla et la parole est donnée aussi bien aux écrivains, élus, chanteurs, philosophes ou scientifiques qu'aux gens du peuple, ces classes laborieuses qui ont leur dignité.
Pour ma part cette émission m'incite à réviser certaines leçons de sciences où je suis certaine d'avoir une mauvaise note : le nucléaire par exemple, ou encore la tectonique des plaques. Justement vendredi Thalassa a présenté le risque d'un tsunami catastrophique pour Padang, la capitale de Sumatra, où la population aurait du mal à évacuer rapidement car les voies d'évacuation sont des ponts risquant bien entendu de s'écrouler lors du séisme engendré par la rencontre des deux plaques. Là bas, le danger n'est pas camouflé. Les explications des scientifiques données par des chercheurs de haut niveau, étaient claires, axées sur l'essentiel. J'aurais dû enregistrer.
J'éprouve le plus grand respect pour ces gens qui savent mettre leurs connaissances au service des autres. Haroun Tazieff était de ceux là et lui aussi dérangeait les intérêts immédiats de certains, sans compter la jalousie d'autres scientifiques carriéristes et arrivistes à qui il faisait de l'ombre sans le vouloir, passionné qu'il était par ses recherches.