Ho merci Hélène, FEUILLES D AUTOMNE ??? Ce soir quelle surprise! La lumière naturelle manque, il n y a plus de quoi finir la journée comme hier, il faut une lampe. La première flamme s allume au foyer, les esprits du feu renaissent, le mélancolique enfer des bùches ouvre sa porte et se reflète au front des vieilles femmes averties. Tout homme devrait scier le bois dont il se chauffe. Il a gelé blanc, les dalhias sont fripés comme après une nuit de bal, les tomates eclatent et de leurs gerçures le jus coule.Les fanes des pommes de terre semblent cuites, mais l oseille bien repassée résiste, avec la fine barbe frisée des carottes et les longues oreilles douces de la betterave. Le vent se calme comme pour changer de direction,il hésite, cherche sa route, ça et là, une framboise, quelques groseilles et de noirs cassis que les guepes engourdies laisseront perdre. Au treille se prépare la course en sacs de raisin, , les arbres cessent de former une masse verte confuse, chacun se prépare à l hiver selon ses habitudes, celui ci jaunit par la tete, et celui là laisse mourir ses feuilles toutes à la fois.Le crépuscule est prolongé par un crépuscule de feuilles rousses, les cimes ardentes de ces peupliers ne vont pas s éteindre la nuit.........Jules Renard.................................................................................Cette poésie m obsède depuis mon enfance, car le prof nous l avait decoriquée sens par sens, mais je compte sur toi Hélène pour me dire si je ne l ai pas écorchée au passage, car voilà des mois et des mois que je la cherche en entier sur le Net: mission impossible( mais elle me rappelle tant de choses ) cela me bouleverse