Le Grand chemin.

Bon, si vous voulez pleurer de tendresse, il faut regarder " LE GRAND CHEMIN" de jean-Loup Hubert avec Anémone et Richard Borhinger et deux gamins ( le fils du réalisateur et Vanessa Guesh ) admirablement dirigés. Quand je passais ce film à mes élèves un jour de départ en vacances parce que c'est ça ou manger des gâteaux ou les deux si on a le temps, j'entendais que ça reniflait ici et là. Il y a aussi des moments très drôles et des paysages bucoliques de la région de Nantes dans la France des années 50. C'est un TRES TRES beau film où la spontanéité de l'enfance révèle les souffrances cachées des adultes.

Je crois que j'ai du le voir celui-là...
C'est pas celui où Anémone passe son temps au cimetière sur la tombe de son fils et Borhinger qui se prend d'amitié pour un garçon qu'on leur a confié à sa femme et lui ?

Oui, c'est bien ça et le gamin en question sympathise avec une gamine délurée qui se charge de son "éducation", lui fait manger des pommes vertes et il a "le boyau de coliques", le fait grimper sur le toit de l'église et pisser dans la gargouille mais formule quelques propos désobligeants sur le père du gamin qui ne supporte pas que l'on détruise ainsi l'image du père et il disparaît. Du coup, tout le village part à sa recherche.... Bon je ne vais pas tout raconter quand même !

Oui, oui, c'est bien ça, je me souviens maintenant du toît de l'église et des pommes vertes.

Je l'ai vu aussi, un très beau film.