Frédéric Dard alias San Antonio

Forcément, venant de toi

Mes soupçons se confirment : à la fin de la lecture complémentaire (Le régicide du joaillier Béruron ) à la huitème leçon consacrée à Charles VIII, Louis XII et François I°,il est indiqué : Textes retrouvés et attribués au Maître François Rabelais.
J'ai du nez tout de même, autant pour les odeurs dont vous parlez que pour les sources littéraires d'inspiration du commissaire, conteur intarissable de notre Histoire de France.
J'achève la neuvième leçon relative à Henri II, son épouse Catherine de Médicis et leurs enfants. J'ai ainsi appris pourquoi et comment le roi Henri III, désespéré par la mort de sa bien-aimée Marie de Clèves, mariée au prince de Condé et morte en couches, se consola avec le supposé frère batard de cette dernière qui lui ressemblait de façon frappante.
Il s'en passe des choses dans cette Histoire et les poussées hormonales jouent un rôle essentiel afin que l'Histoire continue pour les siècles des siècles...

Amen

Bigouden

Amène ... le blé, l'oseille et les étrennes.

Au nom du pèze, du fric ...

C'était pas Jean Yann qui disait un truc comme ça ?

Au nom du pèse, du fric et du saint bénéfice.

Si j'en crois un ami belge résidant dans la Marne, cette formule serait du chanteur belge Julos Beaucarne que j'ai eu l'occasion d'entendre au théâtre antique de Vaison la Romaine dans le cadre des choralies, rencontres internationales du chant choral ayant lieu tous les trois ans.

Quand j'y pense, l'histoire du roi Midas est plus que jamais d'actualité. Il voulait que tout ce qu'il touchait se transformât en or. Dionysos( Bacchus) a exaucé son voeu. Résultat il ne pouvait plus boire, ni manger ni faire un bisou à ses proches. Mon père nous racontait souvent cette histoire quand la récolte avait été mauvaise et que nous devions nous contenter de vêtements rafistolés dissimulés par une blouse pour aller en classe. A méditer.

C'est une vieille formule, elle était à la mode lorsque mon père était enfant et il la sort encore de temps en temps.

J'ai terminé ma lecture de l'Histoire de France racontée par San Antonio. Après Napoléon 1°, ça accélère et le XX° siècle est expédié en quelques pages.
Je remarque que cette histoire s'achève par un repas pantagruélique et par le rire de Bérurier méditant sur les étoiles. Une fois de plus je pense à Rabelais, à Astérix mais aussi à Henri Salvador et à sa chanson sur nos ancêtres les Gaulois :

" Faut rigoler, faut rigoler
Pour empêcher le ciel de tomber."

Par quoi dois-je continuer, Maître Guardian ?

Je me pose justement la question figure-toi et depuis que tu as commencé la lecture de l'Histoire de France.

Le Standinge selon Bérurier (Béru qui donne un cours de bonnes manières:)
Je suis certain que tu apprécieras

Sinon, Les Vacances de Bérurier ou la Croisière du "Mer d'Alors"
Ce serait aussi, je pense, un bon choix.
Comme "le standinge", plus proche du San A "de série" tout en restant plus "abordable" pour un "novice".

http://www.fleuvenoir.fr/site/les_vacances_de_berurier_&100&9782265071780.html

En fait, tous les "hors série".
Béru et ces dames
Béru Béru
La sexualité (toujours selon Béru)
Si "queue d'âne" m'était conté

À éviter, toujours à mon avis, Les Cons
J'ai beau l'adorer, là il a fait fort, très fort.
Trop fort pour moi en tout cas, je n'ai jamais pu le lire (mais je n'ai aps dit mon dernier mot )

Tu peux aussi lire plus ou moins n'importe lequel, en sachant que les roman "normaux" sont généralement plus crus, plus pessimistes, et qu'il y a malgré tout une certaine continuité entre les différents volumes. Sans vraiment parler de suite, il est régulièrement fait référence à des épisodes antérieurs.

La médiathèque d'Epernay propose de nombreux titres : 10 pages au catalogue en ligne. De quoi occuper. Comme Yves vient ce WE pour écouter notre concert Gounod- avant de se rendre au tournoi d'échecs de Nieuwpoort -je vais lui demander s'il a déjà lu ou écouté certains ouvrages de S.A.

Quand je disais "tous les hors série", je pensais à ceux que j'ai cité, les San A "pur jus".
À ne pas confondre avec les romans publiés sous le nom de San-Antonio (selon Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_San-Antonio )

Il ne faut pas les rater non plus, mais c'est un autre genre, toujours génial mais différent.

Quand je disais que tu pouvais faire quet' chose sur ton mètre à panser, ou à mesurer, c'est comme on veut : une ch'tite conférence, un p'tit mémoire, un costume, mais un costume qui ne dissimule ni les qualités ni les défauts car SA n'aime pas dissimuler ce qui est habituellemnt caché ! Tiens un costume comme celui des Habits neufs de l'empereur raconté par Andersen...

Pas sûr que ce soit une bonne idée

En fait, ce conte d'Andersen est une satire féroce de la flatterie intéressée donc de l'hypocrisie , du conformisme et de la lâcheté. La vérité qui crève les yeux est niée et c'est un petit enfant qui dit ce qu'il voit, dénonçant du même coup toute la manipulation du peuple mouton.
Les adultes peuvent largement tirer profit des contes d'Andersen.

Oui, je connais.
C'est pour ça que je dis que ce ne serait pas une bonne idée que je porte un costume du même genre

Une petite marrante :
Dans l'émission "Tout le monde veut prendre sa place" Naguy reçoit un ex-bibliothécaire.
Ce brave homme nous annonce triomphalement qu'il possède au moins... 300 livres Et de considérer, Naguy aussi semble-t-il, qu'il s'agit d'un phénomène exceptionnel. C'est tout juste s'il ne considère pas cela comme digne d'entrer dans le Guiness.
Je lui déconseille de passer à la maison s'il veut conserver ses illusions

Encore un effort et la fiction de "Farenheit 451 " va bientôt rejoindre la réalité encore que la réalité dépasse parfois la fiction.

Une des choses que je ne supporte pas : abimer/détruire un livre

Que faire d'un livre invitant à la haine raciale et au génocide ?

Le lire pour être en mesure de contrer son auteur

Spoiler:

À propos des "San A", j'ai dit précédemment qu'il n'y avait que rarement des suites et qu'il était toujours possible de lire les livres indépendamment.
Je suis en train de lire :

• Du poulet au menu (1er 1958) (ISBN 2265075809)
  
• Tu vas trinquer San-Antonio (2e 1958) (ISBN 2265066834)

Le second étant la suite du premier.

Cela dit, le premier "tome" (le terme est impropre) contient bien une histoire finie.
Le second, bien qu'étant la suite du précédent, est également une histoire complète et un résumé de ±10 lignes suffit à la compréhension.
Il s'agit d'une enquête qui démarre en France, mais se poursuit au States dans le second volume.

Charpentier Hélène a écrit:

Que faire d'un livre invitant à la haine raciale et au génocide ?

Rien.

A mon avis, seuls les faits devraient pouvoir être punis.

L'ennui c'est que les livres inspirés par la haine et la notion de vérité révélée à ne pas discuter, entretiennent l'obscurantisme et le fanatisme. Ils ont déjà fait des dégâts et bien des lecteurs dépourvus d'esprit critique et de sagacité les lisent au premier degré. L'ennui c'est ces livres là invitent à brûler en place publique d'autres livres qui eux invitent à observer et à réfléchir. L'ennui c'est que l'enseignement de l'histoire, de la littérature et de la philosophie aidant à réfléchir, perd de son prestige et se réduit à une peau de chagrin.Forcément, ce n'est pas productif... Pourtant ça rend la vie plus belle et plus intéressante.
D'ailleurs Bérurier l'a bien compris en écoutant san Antonio lui raconter l'Histoire de France...

Je viens de terminer "Prenez-en de la graine".
Je considère que c'est le premier "vrai" San Antonio, avec toutes ces facéties habituelles, sa bien aimée Félicie, son gros béru, son triste Pinaud, mais aussi les grivoiseries, l'humour, les jeux de mots, bref, tout ce qui fait de San A un commissaire-auteur à succès et mon auteur préféré