Nous gardons les petits fils le mercredi après-midi après-midi chez notre fille. Pendant que l'aîné révise le passé simple et les déterminants avec Papy, je décide d'aller prendre l'air dans le vaste et paisible jardin du monastère des Bénédictines tout proche avec le cadet âgé de 7 ans et particulièrement remuant. Les larges allées, les sentiers sous les arbres peuplés d'oiseaux, les vieux escaliers, les recoins pour ranger les brouettes et outils divers, le potager, le verger, le carré de groseilliers... tout l'intéresse. Je lui explique qu'il ne faut pas manger de groseilles car elles appartiennent aux sœurs qui vivent et travaillent dans cette grande maison appelée monastère comme il a pu le lire sur une plaque à l'entrée. Au retour, nous regardons sous le porche, les photos montrant les sœurs en train de cuisiner, fabriquer des tapis, prier, ou partager un repas avec des personnes venues effectuer un séjour de réflexion... Jules a bon appétit et exprime le désir de venir manger ici un jour à la table des soeurs. Il est vrai que les commensaux ont le sourire. Jules examine la photo attentivement:
- Regarde Mamie, je reconnais les sœurs, là à table, je les reconnais bien avec leurs capuches.