Faudrait ptèt que je tente une réconciliation avec elle, parce que là j'peux pas la voir même en peinture.
Cela date de ses débuts, l'époque où la fifille essayait vainement d'arriver à la cheville de son Pr Choron de père. Je ne parle pas de son talent, mais de ses imbécilités. Beaucoup de ces "grands penseurs rebelles et "provocateurs" finissent pas ne plus trop bien savoir sur qui ou quoi ils tapent à force de toujours vouloir en faire plus. Le professeur Choron est, amha, un de ceux-là.
J'ai connu et aimé la grand époque de Hara-Kiri et les personnages, dont François Cavanna, qui ont fait sa réputation de libre pensée humoristico-provocatrice, mais ce temps-là est bien loin.
Ai-je changé ? C'est certain. Pourtant je relis toujours avec plaisir les anciennes parutions.
C'est pourquoi je pense qu'ils ont fini par "en faire trop" à force de pousser toujours plus loin le concept. Hara-Kiri, journal bête et méchant, ça allait, Hara-Kiri, journal toujours plus bête et plus méchant, je n'ai pas aimé.
Donc, à ses début la Miss Bernier a tenté, je pense, de marcher dans les pas de son père non pas dans ses spectacles, mais dans certaines de ses déclarations. Comme son père avait déjà franchi les bornes à cette époque, m'est avis qu'elle aurait mieux fait de faire ce qu'elle fait maintenant : être elle-même.
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Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.
[Michel Audiard]Pour être brillant aux échecs, faut pas être mat Si une frite n'a pas de mayo, elle ne pourra pas aller à la piscine