Paul Sussman

L’armée des sables, de Paul Sussman, éditions Presse de la cité


« En 523 av. J.-C., le roi perse Cambyse dépêcha une armée à travers le désert occidental, en Egypte, pour aller détruire l’oasis de Siwa, sanctuaire dont l’oracle lui était hostile. Selon l’historien grec Hérodote, les 50000 hommes qui la composaient furent anéantis par une tempête de sable. On n’en retrouva nulle trace, ni dans l’Antiquité, ni à l’époque moderne… »



A partir de ce fait historique (dont on ne sait encore s’il est réel ou pas), le journaliste Paul Sussman, passionné par l’Egypte, a créé une histoire qui mêle archéologie et enquête policière.
L’histoire se passe en septembre 2000, en Egypte. Un archéologue qui vient de découvrir selon lui une merveille est retrouvé mort, dans sa voiture calcinée, en plein désert. Le Nil rejette, à Louqsor, un cadavre affreusement mutilé. Un archéologue britannique de renommée mondiale est retrouvé, dans sa maison, à Saqqarah, près d’un site où il menait des recherches, mort d’une crise cardiaque. Au Caire, un antiquaire est sauvagement assassiné.
Tara Mulray, la fille de l’archéologue britannique, ne croit pas en la mort « naturelle » de son père, d’autant plus qu’un groupe d’hommes, portant une étrange cicatrice sur le front, la poursuivent en lui réclamant un objet dont elle ignore tout… et qui la tueront sans aucun doute une fois leurs désirs exaucés. De son côté, l’inspecteur Youssouf Khalifa cherche à élucider les meurtres. Leurs enquêtes réciproques vont se rejoindre car toutes ses affaires qui n’ont en apparence rien à voir entre elles, sont en réalité toutes liées, liées à l’armée des sables et à un mystérieux tombeau sensé contenir un véritable trésor. Trésor sur lequel un groupe de fanatiques religieux aimerait bien mettre la main, et ce avant un archéologue qui aurait la « mauvaise » idée d’exposer dans un musée aux yeux des profanes cette somptueuse découverte. Par ailleurs le trésor permettrait à ce groupe de pouvoir rétablir sans contestation (par la force et l’argent) un gouvernement qui suivrait à la lettre les lois coraniques.


Passionnant, instructif sur l’Egypte au temps des pharaons, les pratiques funéraires suivants le rang dans la société du défunt, sur l’Egypte d’aujourd’hui, les attentats contre les touristes, ect….


Tiré du livre : « Avec des livres, avait-il l’habitude de dire, même le plus pauvre des taudis devient un palace. Ils rendent tout tellement plus supportable. »

Je l'ai lu l'été dernier.
Pour qui aime l'aventure c'est à toutes les pages.
Les suspenses sont bien maintenus, et à la fin ... Je n'en dis pas plus.

Le secret du temple


Nous commençons le livre en l'an 70, alors que les romains prennent Jérusalem. Une jeune homme se voit confier une mystérieuse mission ; il semble être le dernier espoir du peuple juif.
Nous passons en 1944. Des soldats nazis font transporter à des prisonniers une caisse dans un lieu isolé, puis mettent à mort les transporteurs pour garder le secret... mais quel secret ? Lorsque l'on sait le goût qu'avait Hiter pour les oeuvres d'arts, les objets archéologiques religieux, et par rapport au premier chapitre, on se laisse aller à avoir une petite idée.
Nous arrivons ensuite au présent, et faisons la connaissance d'un inspecteur de police égyptien (en fait le même qua dans L'armée des sables, donc une découverte pour ceux qui n'ont encore lu ni l'un ni l'autre de ces romans, et une connaissance pour ceux qui ont déjà lu l'un des livres) à qui est confié la tâche d'élucider un meurtre ; un meurtre qui lui semble si banal, celui d'un homme au passé caché, collectionneur d'objets archéologiques divers... et semble-t-il, un tantinet pilleur de tombes et de monuments de son vivant, le mort.
Une enquête qui va en fait, enmener le policier très loin...
Dans une atmosphère de guerre de religion, juifs/musulmans, ce roman est de la même veine que L'armée des sables. Je pense donc que ceux qui ont aimé L'armée des sables devraient apprécier Le secret du temple et inversement.
Une idée de lecture peut-être Lulu ? A moins que tu ne l'ai déjà lu également !

Certains ne jurent que par Christian Jacques pour les romans dans l'Egypte des pharaons. J'aurais tendance à préférer Paul Sussman, mais certains diront que ce n'est pas la même chose. Ce qui n'est pas faut car d'une histoire du passé, devenue légende dans le présent, il fait un roman d'action du présent.
Pour le volume des livres, je dirais que Sussman est plus avantageux : un seul volume, épais, écrit petit, un seul prix. Jacques fait comme beaucoup, des trilogies et donc 3 fois le prix pour une histoire.

J'ai fini le livre de Luc, un des volumes de Time Rider, et là, j'ai commencé L'oasis secrète de Sussman. Cela fait un moment que je l'ai. Je n'en suis qu'à quelques chapitres, donc je n'en sais pas encore grand chose. Juste qu'il est question d'une oasis perdue où l'on trouverait des trésors cachés par les Egyptiens.