La fée des grèves de Paul Féval.

Ma soeur vient de me rendre ce roman que j'avais lu vers 11 ou 12 ans. Paul Féval est l'auteur de Bossu.
La fée des grèves se passe au moyen-Age dans la baie du Mont Saint- Michel chez Tonax.

Tu peux nosu en dire plus sur l'histoire ?

Voici quelques liens en attendant mon compte-rendu

http://www.personal.kent.edu/~rberrong/bretons/feedesgreves/feedesgreves.htm

www.bedetheque.com/album-147726-BD-La-fee-des-greves.html

www.fregatecordeline.free.fr/paul-feval/la-fee-des-greves/index.htm

Il faut également aller sur ces trois sites qui présentent plusieurs éditions et donnent envie de lire le roman. J'ai également trouvé un site proposant le film muet de 1909. Mon père me parlait de temps à autre de Paul Féval.

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Escapade au Mont Saint Michel : la Fée des Grèves
http://netmadame.free.fr/escapade/mont_saint_michel/fee.htm
Personne sur le Mont Saint Michel ne semble connaître la Fée des Grèves, sauf à répondre "Mais oui ! Bien sur ! C'est le magasin en haut de la rue principale ! ...
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Escapade au Mont Saint Michel
http://netmadame.free.fr/escapade/mont_saint_michel/index.htm
La Fée des Grèves ... Le mont Saint Michel, ce n'était pas la première fois, mais deux visites trop rapides ... en vente dans les boutique de souvenirs du Mont. ...
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la Fée des Grèves – Paul Féval | carnets de voyages de miriam
http://miriampanigel.blog.lemonde.fr/2011/11/14/la-fee-des-greves-paul-feval/
14 nov. 2011 – CARNET DU MONT SAINT MICHEL A SAINT MALO ... Lecture facile, agréable, un fin roman à emporter lors d'une escapade au Mont saint Michel ou à lire au ... La Fée des Grèves est parue en 1850, romantisme tardif? ...

Merci

Je connais le magasin la fée des grèves mais pas le livre. Il faudra que je me le procure.

J'ai commencé la lecture et je vais continuer cet après-midi chez le coiffeur. L'action se passe sous le roi Charles VII et la Bretagne n'est pas encore rattachée à la France. D'ailleurs je vais réviser un peu ce point. Le sentiment d'unité nationale n'a rien à voir avec ce que l'on débat aujourd'hui. Dans une scène se déroulant dans une auberge trois hommes conversent et sont désignés par le Breton, le Normand et le Français. L'intrigue principale est celle de la vengeance d'un crime fratricide sur laquelle vont se greffer deux intrigues amoureuses contrariées bien entendu. On devine que les méchants laids et menteurs seront punis et que les bons aux cheveux blonds bouclés seront récompensés avec l'aide de Dieu, car la religion est omniprésente à l'époque. N'oublions pas cependant le rôle joué par ce lieu mystérieux où la force des éléments, l'air, la mer et la terre jouent un rôle décisif. La fée des grèves par sa bonté, son abnégation sa beauté angélique et son engagement au service de la vérité et de la justice divine se révèle une chrétienne exemplaire. Il est permis de considérer malgré tout que, par sa connaissance des lieux lui permettant de braver le brouillard et les sables mouvants, elle fait penser aux personnages de croyances différentes. Elle ressemble à une fée, un elfe ou à la Vierge Marie. Elle est apparition, être de légende et femme bien réelle à la fois. Chacun trouve son compte dans cette ambiguïté habile et nuancée. Certains personnages ne sont d'ailleurs ni tout à fait noirs ni tout à fait blancs. L'atmosphère médiévale des manoirs et des édifices religieux chers aux écrivains de l'époque romantique laisse place à des scènes réalistes. La bonne chère, les plaisanteries de soldats dormant sur la dure et les gags surgissant au fil des pages rappellent le lecteur aux exigences d'une réalité matérielle.
Paul Féval est un conteur habile qui nous tient en haleine quand la narration est ralentie par des explications relatives à des faits antérieurs ou par des descriptions qui peuvent lasser mais il sait abréger. Question de goût. C'est la mode au XIX° siècle Victor Hugo, Théophile Gautier, Zola et d'autres, dans leurs romans ne peuvent s'empêcher de se lancer dans des descriptions interminables auxquelles ils mêlent leurs considérations ou leurs fantasmes . On a envie de sauter des pages quand les descriptions n'en finissent pas...
La langue de Paul Féval est claire, les dialogues sont vivants, le vocabulaire d'une richesses surprenante. Non seulement il conte en s'adressant parfois avec malice à son lecteur mais il met en scène un aubergiste qui captive son auditoire lequel réagit avec spontanéité. Je ne vais pas m'ennuyer chez le coiffeur.

C'est une super présentation car elle donne envie de lire sans en dire trop.

Forcément, je n'ai pas terminé ma lecture et en plus j'ai oublié le livre chez le coiffeur.
Tout ce dont je me souvenais de ma lecture d'il y a plus de 50 ans ,c'est que l'histoire parlait d'une femme belle et mystérieuse qui se nourrissait de ce que les gens lui laissaient sur le seuil de la maison le soir avant d'aller dormir. La jaquette de couverture représentait une jeune fille aux longs cheveux blonds s'enfuyant sur le sable et il me semble qu'au loin on distinguait le Mont Saint-Michel.
Ah, ça me faisait rêver car j'adorais les contes et les légendes ce qui n'a guère changé.

Voilà, sur priceminister, j'ai retrouvé l'édition de mon enfance de La fée des grèves : la bibliothèque précieuse. Il faut croire que ce roman a rencontré un beau succès car les éditions sont multiples sur ce site. Même observation sur le site Amazon.
Je me rends compte que ce roman était finalement difficile pour une gamine de 11 ans qui aimait lire sans être pour autant précoce. J'aimais lire, j'aimais qu'on me raconte des histoires du temps passé, comme tous les enfants qui s'interrogent sur leurs origines.
Par contre à la même époque j'avais été captivée par En famille d'Hector Malot, un bon pavé offert par ma mère à Noël. Elle avait vu juste ma chère maman car l'histoire de cette gamine de mon âge combative et débrouillarde suscitait mon admiration. Ma mère me parlait aussi de son enfance et de la mort tragique des ses parents la laissant orpheline à 15 ans. Je faisais des rapprochements et je me disais : " Qu'est-ce que je ferais moi si cela m'arrivait ?"Sans être une enfant gâtée, loin de là, je mesurais alors toute ma chance d'être entourée dans une famille soudée.

Le souvenir de La fée des grèves était donc imprécis et puis il y a quelques années, au salon du livre Porte de Versailles à Paris, je l'ai vu sur le stand des éditions Elor tenu par un couple âgé. Bien entendu, j'ai bavardé, je l'ai acheté puis je l'ai prêté à la petite sœur avant de le relire moi-même et elle vient de me le rendre. Je vais le récupérer tout à l'heure chez le coiffeur.

Ma lecture est terminée. Il y a du suspens ! Les grèves, les lises, le brouillard, les combats le déguisement, le fidèle lévrier, le châtiment de Dieu, tout y est ! Quelle épopée héroïque et comique à la fois. C'est un peu comme dans Le Bossu, mais ici le lecteur est dans la baie du Mont Saint-Michel. Le cadre n'est pas une option. Sans ce cadre légendaire, pas de roman possible. Après cette lecture, on peut voir les choses autrement, à condition d'aimer rêver bien sûr.

Voilà, Hélène, c'est principalement pour lire ce livre que je me suis mis au cybook, enfin, que je m'y mets. Ca a été le déclencheur. Ce livre n'existe pas en format poche et je n'achète jamais de roman hors format de poche.

Je me serais mis tôt ou tard à l'e-book mais là, ça y est, je m'y mets enfin, ce qui va me permettre de déstocker mes classiques. J'ai mon idée sur la manière de déstocker mes classiques mais j'en parlerai plus tard car pour l'instant il faut encore que je voie ce que donnent ces livres sur le cybook.

Je ne l'avais pas téléchargé, c'est chose faite