Ecole

Lécole de votre enfance :
par ici
(jeu de piste )

Zut, c'est ici que j'aurais dû mettre la poésie dédiée à mon maître d'école.
J'aime aussi une très belle chanson de Gilbert lafaille :

J'aimais bien mon maître d'école,
Il nous disait des poésies.
Mais aujourd"hui la terre est folle
Et les enfants ont des fusils.

Je vais mettre un lien pour la poèsie, j'y avais d'ailleurs pensé avant-hier...

Voici :


A mon maître d'école André Béthune
, poème souvenir de Charpentier Hélène.

Mon premier petit fils est rentré au CP dans un village proche de Reims, impatient d'apprendre à lire. Il a deux bons points et en est très fier. Malheureusement le troisième ne lui a pas été attribué car il est inscrit, lui et sa voisine, au tableau des bavards. S'il n'y était pas, il aurait le troisième bon point. Quand on est au tabeau des bavards et que le nom est souligné c'est qu'il y a eu plusieurs rappels à l'ordre et si ça ne s'arrange pas on va chez le directeur qui est "super gentil mais qui veut qu'on écoute et qu'on fasse son travail au lieu de bavarder".
Le second petit fils entre en maternelle, ravi d'aller enfin là où le grand frère allait. Il fait bien sa mauvaise tête de temps à autre mais la maîtresse cette année doit s'organiser en jonglant avec les petits et quelques moyens. En conséquence il découvre qu'il n'est pas tout seul sur terre et qu'il respecter le règlement de la collectivité. Eh oui, ça commence de bonne heure et finalement c'est aussi bien.
A propos de maternelle, en 1979 , le village où j'habite a réussi à faire réouvrir une école primaire fermée depuis plusieurs années en organisant ramassage et regroupement avec deux villages distants d'un km. L'école fermée a été réouverte ( certes il a fallu élever la voix auprès de l'Inspection académique qui promettait et n'agissait pas ) aménagée en maternelle et a accueilli les enfants des 3 villages de 3, parfois 2 cela dépend des effectifs, à 6 ans. L'institutrice affectée en 79 est restée jusqu'à la retraite et celle qui lui succède est décidée à rester. Il faut s'organiser déclare-t-elle mais c'est une réelle satisfaction de pouvoir suivre les enfants plusieurs années de suite et les parents participent. Elle a exercé dans des quartiers urbains difficiles et ne songe pas à se plaindre. Bon voilà, quand les choses sont constructives , on peut le dire aussi.

Ma fille, en maternelle et primaire n'a fait que des classes uniques ; par contre son plus grand frère a fait toute sa scolarité en classe double niveau et cela ne lui a posé aucun problème ; je dis cela parce que certains parents s'inquiètent de ces doubles niveaux, mais en fait je sais que les enfants s'entraînaient l'un l'autre, les plus petits voulants faire comme les plus grands et les plus grands se battant pour toujours faire mieux que les plus jeunes.
Le petit dernier a connu aussi double classe l'an dernier et cette année, je crois que c'est même triple classe : petits, moyens et grands...
Moi j'avais souvent mon nom sur le tableau des bavards... je suis certaine que ça n'étonne personne
Les bons points, les images, ils sont très fiers quand ils en ont.
Léo a eu une image les deux premiers jours, le 3ème, à paremment "madame a oublié, pourtant j'ai bien répondu"... mais surtout, madame n'a pas donné le cahier de vie (j'en avais parlé en "la météo", c'est un cahier où les enfants mettent des choses en rapport avec leur vie d'école et de maison, collages, photos, dessins). L'an dernier, le cahier venait chaque vendredi à la maison, mais cette année, je crois qu'il ne viendra qu'une fois par mois, sa maîtresse ne l'utilisant que peu. Alors la madame a perdu un peu de "elle est trop bien". Faut dire que madame est sur la balance : d'un côté "ses toilettes sont pas bien du tout" (des toilettes groupés, les uns à côté des autres où les enfants vont ensembles), mais d'un autre côté, "elle a une bonne bibliothèque dans sa classe et c'est la voisine de papi et mamie"... alors elle est sous surveillance, le moindre geste est étudié par monsieur... un sacré critique le bonhomme
Mais fier aussi : cette année, il ne pleure pas, cette année "il est vraiment un grand !"