Jules Verne

Ouaip, j'ai fini ma (fastidieuse) lecture.

Je n'avais ajmais lu Verne sans "s" pour autant que je me rappelle. Henri Vernes oui, beaucoup même, mais Jules jamais.
J'avais en tête les films tirés de ses oeuvres, plus particulièrement "Vingt mille lieues sous les mers" (20,000 Leagues Under the Sea) de Richard Fleischer réalisé en 1954 par les studios Disney. James Mason incarne le capitaine Nemo et Paul Lukas, Peter Lorre et Kirk Douglas campent ses invités. Je m'attendais donc à un récit d'aventure.

Au lieu de cela, si l'on excepte quelques brèves scènes courtes et rares, on est surtout face à un travail de naturaliste. On ne compte plus les descriptions d'organismes sous-marins, ni les interminables listes de ces habitants des grands fonds qui font souvent plusieurs pages. J'avoue que, malgré on intérêt pour la nature et les poissons, j'ai trouvé ces listes particulièrement indigestes, d'autant que le plus souvent les noms cités me sont inconnus. En effet, l'auteur, en la personne du professeur Arronax, utilise principalement les noms des espèces en ne citant que rarement le poisson sous son nom courant.
Il parle ci-dessous de la morue, mais après avoir mentionné l'espèce (gade) et c'est une exception :

Citation :

Je cite maintenant — pour mémoire — des bosquiens, petits poissons qui accompagnent longtemps les navires dans les mers boréales, des ables-oxyrhinques, spéciaux à l’Atlantique septentrional, des rascasses, et j’arrive aux gades, principalement à l’espèce morue, que je surpris dans ses eaux de prédilection, sur cet inépuisable banc de Terre-Neuve.

Quant aux "ables-oxyrhinques" cités également dans ce passage, les seules références retournées par une rapide recherche renvoient... au livre.

Une surprise de taille termine l'histoire qui finit... En queue de poisson
En effet, après avoir parcouru 4 océans, Pacifique, Indien, Antartique, Atlantique, égréné des centaines de noms d'habitants des fonds marins et partagé quelques péripéties étonnantes, l'histoire se termine, on ne sait trop comment en quelques pages. Le narrateur a en effet perdu conscience et se réveille sauvé et en sécurité auprès de ses compagnons, sans savoir ce qu'il est advenu du Nautilus, de son capitaine et de son équipage, laissant ainsi sur sa faim un lecteur qui s'attendait à ce que la libération probable des prisonniers soit l'occasion d'une ultime péripétie intéressante.


Edité par MA pour agrandir le sujet à Jules Vernes

Je ne me rappellais pas la fin du livre, mais je sais qu'en adaptation télé, souvent le volcan de l'île explose et le Nautilus et son capitaine avec... à moins que ce ne soit dans L'île mystérieuse parce que je crois qu'on retrouve Némo et le Nautilus dedans aussi, où alors à cause des diverses adaptations qui mélangent un peu tout, je me suis mise à mélanger aussi.
Je crois avoir aussi vu une version où le Nautilus s'en sort et qu'on le voit partir...
Bref, je crois que je vais moi aussi relire le livre, les deux mêmes... sauf que je ne sais plus où est le tome 2 de L'île mystérieuse, j'ai le tome 1 et je me demande pourquoi le 2 n'est pas avec.

A noter que Clive Cussler dans un de ses livres (j'en ai peut-être parlé, surrement même dans le sujet qui est consacré à l'auteur), fait retrouver le sous-marin par son équipe de personnages...

Je n'ai pas lu ce roman et je reconnais que je n'ai pas lu un seul roman en entier de jules Verne. Pourtant la bibliothèque de l'école comportait plusieurs romans de cet auteur. Mon père et mes frères en parlaient souvent et cela me suffisait. Je préférais les contes et légendes, les récits de la mythologie grecque et Hector Malot.

Quand je suis allée aux archives départementales pour consulter ce qui concernait l'histoire de l'école de mon village j'ai constaté que l'instituteur arrivé en 1900 et étant resté jusqu'en jusqu'à sa retraite sur le même poste avait enrichi la bibliothèque d'une bonne centaine d'ouvrages et stimulé la lecture. Ainsi pour l'année 1900 il note 271 prêts. En 1913, il en enregistre 896. Le village compte 437 habitants. ( 340 environ actuellement et l'école est fermée.) Jules Verne arrive en tête des emprunts mais Alexandre Dumas et les ouvrages d'histoire-géographie suivent de près.

Vingt-mille lieues sous les mers a longtemps frappé les imaginations jusque dans les années 1950. Une voisine avait demandé un jour à mon frère de le lui rapporter de la bibliothèque : " Sans milieu sous les mers." et elle avait écrit ce titre sur un papier au cas où il aurait oublié. Mon frère lui avait rapporté le livre en lui expliquant avec une extrême gentillesse le titre exact car nous la respections. Malgré une rude vie de travail et les soucis, elle voulait lire et il n'était pas question de se moquer.
Je relis Consuelo de George Sand, roman feuilleton inspiré par la cantatrice Pauline Viardot mais aussi par les convictions de George Sand elle-même. En dépit des parenthèses explicatives sur le chant, par ailleurs très justes, et sur les intrigues de la vie musicale au XVIII° siècle à Venise, le livre tient la route et l'on suit à la fois la carrière européenne et le cheminement spirituel de l'artiste. J'en parlerai plus tard car il y a environ 800 pages. Comme le constate Guardian, les auteurs de cette époque se sentent obligés de décrire et d'expliquer. Quand j'étais adolescente, Yves lisait Notre dame de Paris en braille et il avouait sauter les descriptions interminables de la cathédrale.

Claire a lu au collège Un hivernage dans les glaces, c'est l'histoire d'un bateau qui est pris dans les glaces... elle en a un très bon souvenir et c'est de-là qu'elle s'est mise à lire (et regarder les adaptations télé et cinéma) Jules Verne. Je ne l'ai pas encore lu ce livre, ce n'est sans doute pas un des plus connus, et d'ailleurs avant que Claire ne le lise, je ne le connaissais pas, mais elle en garde un bon souvenir et du fait, je me suis promise d'un jour le lire moi aussi.
J'ai aimé aussi Deux ans de vacances, que j'avais d'abord découvert à ma télévision. C'est sans doute plutôt adressé aux adolescents puisque cela met en scène des adolescents et plus particulièrement pour les garçons car les personnages sont tous masculins, mais j'en garde aussi un très bon souvenir. Le livre est actuellement sur le bureau de Claire en a commencé la lecture il y a peu et la poursuit quand elle peut.

À la lecture de vos réponses, je constate un oubli dans mon message : j'ai bien aimé le livre. Certes je fus un peu déçu du manque d'action, mais ce livre reste très intéressant et plaisant à lire.

Mon frère aîné avait aimé aussi Les enfants du capitaine Grant et L'île mystérieuse. Quant à mon père il avait lu les romans les plus célèbres ( Le tour du monde en 80 jours, De la terre à la lune, Le voyage au centre de la terre, Vingt-mille lieues sous les mers...) mais son préféré c'était Michel Strogoff.
En fait dans les romans de Jules verne, Hector Malot, George Sand ou Erckmann et Chatrian, que l'on trouvait dans nombre de bibliothèque des écoles primaires rurales, on se régalait d'aventures et de voyages avec des personnages jeunes, endurants, courageux et débrouillards comme Robinson Crusoë. On voyageait en lisant et en plus on imaginait et en plus on en causait avec le maître ou à la maison. Parfois on pouvait les écouter en feuilleton à la radio. Quel bonheur !

Michel Strogoff, par contre, Claire et moi, n'aimons pas.

Michel Strogoff, j'ai le livre et je l'ai déjà lu plusieurs fois et j'ai hâte de le relire sur l'ebook, j'ai vu le film, le DA, la série... Bref, j'aime

Je ne me souviens plus si j'ai, ou non, lu Michel Strogoff.
J'ai lu les principaux romans de Jules Verne, surtout L'Ile mystérieuse, Deux Ans de vacances, 20 000 lieues... qui sont mes préférés et que j'ai lu deux ou trois fois.
Dans 20 000 lieues... ce sont les petits poissons, dans L'Ile mystérieuse c'est la science et la flore... Il était inépuisable ce Jules Verne, c'était le Wikipédia de l'époque !

Hector Malot : célèbre pour son Sans Famille, j'ai lu de lui En Famille, un roman qui se passe dans le milieu industriel du Nord de la France, et qui était très intéressant, bien que moins connu. Ah, le charme de l'ancienne Bibliothèque Verte !

J'ai édité le premier message de Guardian pour agrandir le sujet, ne plus juste le centrer sur 20000 lieux sous les mers et le porter à l'ensemble de Jules Verne.

De la Terre à la Lune
Durant la guerre de Sécession américaine, des hommes ayant pour désir de perfectionner l'armement et plus particulièrement l'artillerie lourde, fondent un club. Une fois la guerre terminée, le club n'a plus vraiment de raison d'être. Les membres se lamentent, déplorent la non arrivée prochaine d'une nouvelle guerre, s'ennuient.... quand le président du club a une idée : fabriquer un canon capable d'envoyer un boulet sur la Lune.
Le pays entier, même s'il est plus petit qu'aujourd'hui, s'emballe ; tout le monde voit déjà le plan se concrétiser, impossible de ne pas le faire.
Ce sont finalement 3 hommes qui partiront.

Je ne sais pas comment il a été perçu à l'époque, sans doute a-t-il pu faire un "top", mais franchement à l'heure actuelle, c'est franchement dépassé. Et même si ce n'était pas le cas, personnellement, je trovue qu'il n'est pas à la hauteur d'un Voyage au centre de la Terre ou d'une ïle mystérieuse.
On peut cependant accorder à Verne d'avoir pensé qe l'utilisation d'un canon d'une telle puissance aurait des répercutions (tremblements de terre, perturbations atmosphériques).


Un hivernage dans les glaces
Le livre que m'a ventée Claire.
Si je préfère Jules Verne auteur de SF à Jules Verne auteur de livres plus terre à terre, et dans ce cas je devrais préférer le livre précédent à celui-ci, il y a des exceptions qui confirment la règle dit-on, et bien, j'ai préféré ce livre plus plausible, même si cela ne sera pas mon préféré de l'auteur.
Un navire rentre à Dunkerque après de longs mois d'absence. Le propriétaire du bateau attend avec impatience le capitaine qui n'est autre que son fils, qui n'aura même pas le temps de poser pieds à terre, tout est prêt pour le mariage. Sa fiancé, en robe blanche, l'attend elle aussi de pied ferme sur le quai. Mais le capitaine n'est pas à bord, il a été porté disparu en tentant de porter secours à un navire à la dérive.
Le père et la fiancé ne veulent pas croire à la mort de l'homme dont ils attendaient le retour, et ils décident de repartir au plus vite à sa recherche. Cela les conduit à se retrouver pris dans les glaces pour l'hiver. Et je ne raconte pas la suite.

À propos, j'ai fini Michel Strgoof.
C'est quand même plus vivant que 20.000 en lieux humides

Depuis, j'me suis tapé un acte de Cyrano et là j'économise 5 sous pour l'avoir raide

Bein, y'a pas, je préfére Nemo quand même... pourtant j'aime bien aussi les histoires avec des russes, mais bon, là, j'sais pas, je fais un blocage.

Pourtant avec ce qu'il y a comme tartare ça devrait passer tout seul