En fait pour l'aspect légal, pas si simple d'ailleurs, les documents publics d'archives ne posent pas de problème mais pour d'autres, il convient d'être prudent. C'est pour cette raison que je vous invite sur le coin privé où vous découvrirez mon village natal.
Dans les années 65-70, des fraternités belges venaient participer aux travaux d'été dans les familles pratiquant à la fois l'agriculture, la viticulture et parfois l'élevage mais juste une vache, un cheval, un cochon, des lapins et une basse-cour. Ils aimaient contempler les coteaux. Je partage leur avis. Avoir grandi dans ce paysage laisse des souvenirs enchanteurs. Quand j'ai dû les quitter pour entrer en internat, j'ai eu du mal à m'y faire.
Depuis les années 65-70, la polyculture a été abandonnée au profit de la seule culture de la vigne et l'hectare de terre en zone ayant droit à l'appellation d'origine contrôlée, planté ou non, atteint des sommes vertigineuses. Le niveau de vie et souvent l'état d'esprit ont été modifiés. Il est loin, le temps où aussitôt la proclamation de la première république, les paysans de l'époque demandent aux autorités une autorisation et une aide pour remplacer le toit de paille par un toit en toit de tuiles. C'est en cherchant les premiers maires de mon village que j'ai trouvé ces demandes aux archives départementales