Peter May

La mort aux quatre tombeaux

J'ai gagné ce livre à un jeu sur le forum de bookcrossing, je l'ai découvert en le trouvant dans ma boîte aux lettres. Belle surprise.
Il y a souvent des jeux sur ce forum, généralement pour gagner un livre. J'avais participé mais pas suivit, et c'est la copine qui fait le Telethon avec moi qui a joué et gagné pour moi. Super sympa.

Comparé aux deux derniers livres (celui de Daniel Depp et mon essai sur les 50 nuances de gris), ce livre est bien écrit et l'histoire très intéressante.

Avec la 4ème de couverture qui nous dit qu'on va plonger dans l'histoire de France et le premier chapitre où un personnage est pourchassé et massacré au pied d'un autel, cela m'a fait penser qu'il s'agirait là d'un livre dans la lignée des Da Vinci Code. Mais non et ce n'est pas une mauvaise chose.
Je me suis demandée pourquoi les meurtriers (puisqu'ils sont plusieurs) laissaient des indices qui permettaient de suivre leurs traces, mais pas des balles, du sang, mais des objets comme en laisserait un psychopathe en guise de mise en scène. J'ai pensé que comme ils étaient plusieurs, ce pouvait être également une manière de "si je tombe, vous tombez aussi". On a le fin mot de l'histoire à a fin.
Pour la petite histoire, Enzo MacLeod, mi italien, mi écossais, ancien de la police scientifique écossaise, devenu enseignant en France, suite à un pari (élucider un crime irrésolu ancien grâce a des méthodes scientifiques actuelles), va enquêter sur la disparition, 10 ans plus tôt, de Jacques Gaillard, homme politique, vedette de la télévision, amateur de cinéma, enseignant à l'ENA ; avec aides et bâtons dans les roues et plus avec la tête, internet et grâces aux objets qui conduisent à des noms, lieux, etc... plutôt qu'avec des éprouvettes et des produits chimiques comme on pourrait le supposer en pensant à "police scientifique". C'est plus près de Sherlock Holmes que des Experts.

Je me suis laissée captiver jusqu'à la fin.