Un p'tit coin tranquil'
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 Du rire à l'art de vivre.

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AuteurMessage
Charpentier Hélène




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Age : 77
Date d'inscription : 28/01/2008

Du rire à l'art de vivre. Empty
MessageSujet: Du rire à l'art de vivre.   Du rire à l'art de vivre. Icon_minitimeDim 5 Déc - 17:13

Le rire chez San-A est énorme, burlesque et décolle vers un délire verbal qui n'a plus rien à voir avec la réalité. On est embarqué dans un monde où les mots s'enchaînent, s'interpellent, se répondent, s'ajoutent pour le seul plaisir de jouer avec les sonorités,les synonymes, les analogies, les exagérations les plus invraisemblables et tout ce qu'on voudra. On est embarqué dans un tourbillon de mots et brusquement on est invité à prendre du recul pour considérer les choses sous un autre angle. Ca repart aussi vite mais le coup de griffe est donné.

Dans ce passage de "Béru et ces dames" San-A et Bérurier , dans le cadre légal de leur enquête, essaient, par le trou d'une serrure, de distinguer une orgie se déroulant dans une suite princière d'un hôtel de grand luxe où est installé un prince imaginaire de l'Inde car chassé de son royaume par une révolution. Ils ne voient rien mais ils entendent.
" ça glousse, ça glougloute, ça chouchoute, ça broubroute, ça prout-proute terrible là-dedans. Le Parc aux cerfs, Casanova, Sade, les folles nuits d'Andalousie ! Le harem en folie.
- Y a que les huiles pour se payer des orgies pareilles ! décrète le Gros ! Des mecs comme voilà ce prince, c'est bon à nibe, faudrait le flytoxer ! Les révolutionnaires de son bled auraient dû lui sectionner le cigare et lui planter la tronche sur la grille du portail.
- Chut ! intimé-je.
C'est pourtant vrai, ce qu'il dit Béru. La pire calamité du monde, c'est les oisifs. Ces pauvres gens riches qui se demandent tous les jours de quel superflu ils pourraient bien avoir besoin. Dans le fond, je les plains d'être riches ad libitum. ca nécessite un sacré esprit inventif. L'Homme, qu'est-ce qu'il lui faut pour avoir de l'appétit à vivre ? Des limites ! S'il n'a pas le souci de déplacer ses frontières,, d'étendre son pouvoir, il est malheureux Kelbel 69( deux fois), il est tellement bourré d'osier qu'i a son portrait peint par Rubens , c'est vous dire. Remarquez, un prince sans pognon c'est comme un taxi londonien sans essuie glaces, ça rime plus à rien. "
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