Les femmes ont le dernier mot.

Floréane a écrit:

Depuis qu'à sa question "tu m'écoutes ?" j'ai répondu "non, tu me gaves !", il s'est un peu calmé. Mais ça n'est pas encore gagné !

Dans mes bras

Par contre, ça ne l'a pas calmée. Si, sur le coup, mais ça ne dure pas

Vous n'êtes guère gentils je ne dirais pas ça à mon chéri, pas plus qu'il ne réagirait ainsi à mes très, très rares petites faiblesses

Guère gentil, t'es as de bonnes toi, c'est pas dans tes oreilles qu'on déverse la poix bouillante

Mais qu'est-ce que tu peux bien écouter Médéa qui te fait craindre que tout le monde te tombe dessus, pas du rap quand même ?

Pour Brel je me suis déjà fait la même réflexion que toi. Et j'en suis arrivé à la conclusion que c'est peut-être moins grave qu'il n'y parait : en fait Brel pour moi ce n'est pas un chanteur comme Patrick Bruel qui chante pour faire des tubes mais un vrai poète qui a construit une œuvre cohérente dans laquelle on apprend à le connaître.

En gros pour moi Brel c'est la volonté de vivre à fond, c'est pas tant le poète uniquement de l'amour que celui des copains, de la bière, du vin, des festins, de la joie de vivre, souvent avec excès.

Et dans cette chanson, ne me quitte pas, il y a tout l'excès de Brel. On peut très bien imaginer ( mais c'est juste une suppositon car j'ignore à qui elle est adressée ) que cette chanson soit adressée à sa femme qu'il voulait garder malgré les raisons que celle-ci pouvait avoir de le quitter.

Bon tout ça pour sauver Brel que je considère comme un très grand mais dont je déteste les interviews. À chaque fois que j'ai vu à la télé une de ses interviews j'ai eu honte pour lui, on le voit dire des choses du style qu'il pense qu'on ne cesse de poursuivre son enfance, de vouloir la rejoindre etc, ouh là là, je n'aime pas voir un homme dire de telles choses.

Le texte "Ne me quitte pas" est un très beau texte, poétique, romantique et tout et tout. Mais je ne l'aime pas. L'amour mendié au point d'en devenir l'esclave consentant et larmoyant, de se renier soi-même pour ne plus être que l'ombre de l'autre, ce n'est vraiment pas mon truc.

Je partage l'avis de Tonax en ce qui concerne les interview de Brel, c'est navrant.
Mais qui est l'homme ? Celui des chansons ou celui des interview ? Probablement un peu des deux, mais peut-être était-il aussi celui des interview qui aurait voulu être celui des chansons ?

Je ne partage pas votre analyse de cette chanson. Je crains, pardonnez moi, que vous ne sachiez pas ce qu'est l'amour. Quand on aime, on ferait tout pour l'être aimé.

Je pense que ce qui dérange, c'est l'association des descriptions des "preuves d'amour" avec le laïus "ne me quitte pas". J'aurais d'ailleurs du écrire ci-dessus : "quand on aime et qu'on est aimé en retour, on ferait tout pour l'être aimé."
Effectivement, si je comprends parfaitement les phrases qui décrivent, de manière poétique ne l'oublions pas, ce qu'il ferait pour sa bien aimée, je conçois mal de le faire pour une femme qui s'en va.

Mais cela mis à part, j'adhère et je trouve que c'est une des plus belles chansons d'amour, avec "Mon Dieu" de Michel Vaucaire (paroles) et Charles Dumont (musique) et l'"hymne à l'amour" de Piaf.

Chacun sa perception de l'amour Guardian. Personnellement, l'amour-fusion m'est étranger et ne faire qu'un se fait souvent au détriment de l'un des deux. Tout faire pour l'être aimé (encore faut-il s'entendre sur ce que recouvre réellement ce "tout"), certes, mais de là à devenir son ombre, il y a une fameuse marge.

Pour la petite histoire, cette chanson a été écrite en 1959 lors de la séparation du chanteur d'avec Suzanne Gabriello. Et, pour info, c'est lui qui l'a quittée...

Floréane a écrit:

Personnellement, l'amour-fusion m'est étranger et ne faire qu'un se fait souvent au détriment de l'un des deux.

Je ne vois pas très bien le rapport ?
Pourquoi l'un des deux serait-il lésé par l'amour de l'autre ?
L'amour, au contraire, enrichit ceux qui le partagent.

Pour ce qui est du "tout", il est évidemment fonction de chaque individu, mais je ne vois rien que je ne ferais.
Évidemment, pour les extrêmes, je parle de nécessité ou de dévouement, pas de satisfaire un caprice.

"Devenir, l'ombre de ton ombre, l'ombre de ta main, l'ombre de ton chien."
Évidemment si on prend le texte au pied de la lettre, ça fait bizarre. Je me vois mal me traîner à 4 pattes dans l'ombre du chien de mon aimée. Ne serait-ce que parce que s'il elle m'aime elle ne le tolèrera pas.
Cela signifie simplement renoncer à ce qui, je pense, détruit pas mal de couple : l'amour-propre.
Il faut savoir non pas abdiquer, mais renoncer aux démonstrations inutiles.

C'est une jolie vision de l'amour et une jolie façon de le vivre.

Merci

Mais je n'ai aucun mérite, c'est comme ça tout simplement et ça ne s'est pas fait non plus en un jour
J'ajoute que cela ne dispense pas des crises, des eng*lades, et autres prises de tête, par contre ça aide à les résoudre.

Je suis admirative des gens qui arrivent à vivre en couple au quotidien et s'en trouvent heureux. J'en suis personnellement tout à fait incapable.

Fusion au détriment d'un des deux ?
Je dirais oui... et non.
Si un seul des deux est très amoureux ou très possessif, il n'y a pas vraiment fusion mais plutôt enfermement de l'autre.
Sinon, se découvrir un binôme est extrêmement enrichissant à tous point de vue : quand mon chéri émet une opinion que je ne partage pas, rien d'étonnant. Mais cela n'ira jamais jusqu'à me choquer, parce que nous nous accordons.

Floréane a écrit:

Je suis admirative des gens qui arrivent à vivre en couple au quotidien et s'en trouvent heureux. J'en suis personnellement tout à fait incapable.

C'est peut-être un trait de caractère, mais c'est peut-être aussi parce que soit tu refuses cette idée, soit tu n'as pas déniché la perle rare. Perle rare qui est, je crois, différente pour chacun d'entre nous.

Un mari rentre chez lui, trouve sa femme au lit complètement nue, et aperçoit par la fenêtre une silhouette d’homme qui s’enfuit. - Espèce de garce ! Ainsi tu me trompes ! Je veux savoir avec qui ! Jean-Claude, mon copain d’enfance ?
- Non.
- Michel, mon copain de régiment ?
- Non .
- Jean-Louis, l’ami avec qui je vais à la chasse ? Ou Gilbert, celui avec qui je joue au tennis ?
- Non, non et non ! S’écrie la femme. J’ai quand même le droit d’avoir mes propres amis !

C'est vrai ça ! Pourquoi priver son mari ?
Il n'a qu'à coucher lui-même avec ses potes si ça l'ennuie ^^

Après une longue et fatigante journée au bureau, une jeune femme se cale dans son siège et ferme les yeux pendant que le train part de la gare de Grenoble.
> > >


> > Dès que le train sort de la gare, le gars assis en face d'elle sort son portable et commence à parler fort :
> > > - Salut Mon Cœur, c'est Roland, Je suis dans le train.
> > > - Oui, celui de 18:30 et pas celui de 16:30, parce que j'ai eu une longue réunion.
> > >


> > - Non Chérie, pas avec le nul de la Compta, mais avec le Patron.
> > > - Non Mon Cœur, tu es la seule femme de ma vie.
> > > - Oui, j'en suis sûr, promis-juré … etc.., etc... "
> > >


> > Un quart d'heure plus tard, le gars continue à parler haut et fort, lorsque la jeune femme assise en face, visiblement exaspérée par ce bavardage continu et bruyant se met à hurler :
> > >


> > -"Ho !, Roland, éteins ce putain de téléphone et reviens au lit !’’
> > >


> > Depuis, Roland n'utilise plus son téléphone portable dans un lieu public !

je la fais souvent à des collègues, ça "Geoffrey, tu viens prendre un verre ?" quand il est en ligne avec sa femme. Bon, elle me cconnaît

J'te cause plus à toi

Bouhouhouuu koike j'ai fait ?
Je te préviens, hein, je vais me jeter dans le premier pot de nutella venu !

Rien, je précautionne par anticipation

T'essaies d'avoir le dernier mot, là

Tiens, t'es ressortie de ton pot de Nue, t'es là ?

Ah t'es revenue ! tu nous manquais... en tout cas, moi, hier, je me disais qu'on ne t'avais pas vu depuis quelques jours !