Eric Holder

L'homme de chevet

Lui, dont on ne saura jamais le nom mais qu'on apprend avoir été un boxeur, est alcoolique et fauché. Il vient postuler pour un emploi chez Muriel, clouée au lit depuis un accident de voiture. Elle est certaine qu'il ne tiendra pas plus de trois jours, comme toutes les jeunes filles qui l'ont précédé, mais il lui faut quelqu'un et ce pourrait être amusant de prendre un homme.
Il est engagé, il reste et il prend petit à petit des initiatives qui ne sont pas du goût de Muriel car cela l'oblige à bouleverser ses habitudes, à quitter son lit, mais le temps passe et Muriel n'est plus convaincue qu'il partira, elle se met à avoir qu'il parte...

Ce qui m'aura le plus marqué dans ce livre c'est l'écriture. Il n'y a pas de dialogue avec des guillemets et des tirets comme on en à l'habitude, mais il y a quand même des dialogues, ils sont présentés dans le genre : "il a demandé ceci... elle a répondu que...". C'est un peu comme un monologue, l'auteur nous raconte, mais en réussissant à laisser cela suffisemment vivant pour qu'on ai envi de poursuivre pas de s'endormir comme on pourrait le faire avec certains monologues.