Stefan Zweig ; vingt-quatre heures dans la vie d'une femme

Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme

j'ai eu ce titre dans les e-book gratuit sur ma tablette. Je n'avais pas spécialement envie de le lire, je ne connaissais pas mais je me suis laissée tenter.

Un hôtel, sur la Côte d'Azur, des vacanciers ; un jeune homme, style dandy, arrive, il repart vite et là un mari découvre que sa femme est partie avec lui.
Les langues se déchaînent… mais pas trop quand même, l'auteur passe vite à autre chose. Il passe au récit d'une journée dans la vie d'une femme, veuve, très riche, qui s'entiche d'un jeune joueur au casino de Monte Carlo. Elle pense qu'elle va réussir à le faire sortir de son emprise. Elle lui donne de l'argent pour qu'il puisse repayer les bijoux de sa tante qu'il a mis en gage et prenne un billet de train pour rentrer chez lui. Sauf qu'il retourne illico au casino et qu'elle l'y retrouvant… et bien, elle perd complètement la face devant les autres gens de la haute société.

J'ai vu des commentaires disant qu'il y avait dedans le plus beau message d'amour… je dois être une quiche parce que je ne l'ai pas vu.
Ce que j'ai vu, ce sont les caractères, sentiments, enfin, une femme, très bien décrite par un homme… une femme qui m'a fait un peu penser à celle de La Salamandre de Jean-Christophe Ruffin. Un jeune type qui apparaît très ridicule à mon goût quand il semble être touché par la grâce et promet de rentrer chez lui sagement et de ne plus jamais jouer. Et sans étonnement pour moi, dès qu'il a quelques sous il refonce à la table au tapis vert.