Murdoch.

L'inspecteur Murdoch exerce à Toronto au XIX° siècle.
Dimanche, il n'aurait jamais pu mener son enquête à bien sans l'aide d'un Indien pisteur ne manquant ni de flair ni de prudence ni de logique ni d'aptitudes solides indispensables à tout policier digne de ce nom. Cet Indien ayant rendu de grands services à la police ne pouvait espérer y faire carrière pour la seule et unique raison qu'il était Indien.

J'ai vu l'épisode, j'aime bien cette série. L'acteur qui joue Murdoch joue aussi dans la série Sue Tomas, l'oeil du FBI. Sue est sourde, elle a perdu l'usage de ce sens quand elle avait 6 ans. Elle est accompagné d'un golden retriver qui lui sert d'oreilles comme les chiens d'aveugles servent d'yeux. Comme elle sait lire sur les lèvres, elle a trouvé un poste au FBI. Son chef est interprété par l'acteur qui est Murdoch... l'ancêtre des experts avec toutes ses inventions.

Pour l'amérindien, dans les écoles des blancs on lui a fait renier ses origines, sa langue, ses coutumes, sa religion, mais qu'on n'a pas su changer sa couleur de peau, alors il a beau vivre comme un blanc parce que ça lui a été imposé, il n'en reste pas moins un homme rejeté à cause de ses origines. Cela montre bien l'absurdité de la chose : forcer quelqu'un à devenir un autre soit disant pour son bien et le laisser quand même de côté parce que malgré tous ses efforts il ne sera jamais que quelqu'un d'un autre monde... je connais bien cela.

Dans l'épisode suivant Murdoch retrouvait son père et se découvrait un demi-frère, aussi intelligent que lui. Ils n'ont pu s'empêcher de mener un combat de coqs et Murdoch si gentil, si civilisait, se montrait plutôt désagréable n'aimant pas trouver aussi malin que lui, il semblait jaloux qu'un autre puisse être son égal aux yeux des autres. Mères différentes, mais même père qui ne semblait lui pas posséder un sens de déduction très développé, on ne pourra pas dire que c'est génétique leurs capacités... ce qui fait que contrairement à ce qui aurait pu paraître au premier abord, s'en est étonnant que les deux frères puissent être aussi doués... mais c'est "du film" comme on dit "du cinéma" ou bien.

Nous avons regardé Murdoch dimanche soir après le pot habituel accompagné des gâteaux confectionnés par les choristes qui suit chaque concert. Après l'effort, le réconfort et la convivialité, règle d'or de notre ensemble et de nombre d'associations.
Bref, nous avons regardé Murdoch. Il aime Julia, le médecin légiste et elle l'aime aussi en retour mais ils n'osent pas se déclarer et d'un épisode à l'autre leur amour platonique reste platonique. parfois, elle lui donne le bras, malgré tout.

Tout de même , dimanche soir, il y a eu un net progrès. Julia, en état de légitime défense a transpercé la poitrine et sans doute le cœur d'un tueur en série qui se faisait passer pour un inspecteur de Scotland Yard. Elle a beau être médecin légiste, et être habituée à explorer les moindres recoins du corps humain, elle est en état de choc et elle décide d'accompagner Murdoch à un cours de danse car elle a besoin de bras réconfortants. Ils dansent et elle s'abandonne doucement et on les voit joue contre joue comme dans la chanson d'Aznavour qui n'est pas encore né.
Je me demande s'ils vont battre le record de ces amoureux de La guirlande de Julie au temps des salons de la préciosité qui ont dû attendre 14 ans sans parler de Cyrano de Bergerac amoureux silencieux de sa cousine Roxane...

Pour une fois, j'ai été infidèle à Murdoch, j'ai regardé X-Files en film....

Nous avons regardé Murdoch. Cet inspecteur très observateur, ne néglige aucun détail et parvient toujours à reconstituer toutes les pièces du puzzle quel qu'il soit. Ses raisonnements sont d'une rigueur mathématique exemplaire.
A part cela, il est très humain et comme tout le monde, il a ses fragilités... Par exemple, il est très amoureux de Julia , le médecin légiste qui lui fournit de nombreuses informations lui permettant de faire progresser ses enquêtes. Seulement il est timide et Julia n'ose pas. Hier pourtant, Julia lui a fait un cadeau et ils ont échangé un baiser comme on en voit au cinéma en gros plan. Je me suis dit qu'ils avaient enfin franchi le pas. Hélas ! C'était compter sans le passé de Julia et les convictions religieuses de Murdoch. L'épisode soulevait le problème des jeunes filles déshonorées par des séducteurs sans scrupules et contraintes d'enfreindre la loi en ayant recours aux services des faiseuses d'anges. Or Julia, au cours de ses études a vécu cette expérience qui a failli lui coûter la vie. Murdoch veut bien faire une exception pour Julia mais sans renoncer à ses convictions profondes sur la question. Julian'a pas la même vision des choses et quitte le banc où elle a révélé son épreuve tandis que Murdoch reste assis et tourmenté.

Bon, ben, je ne sais pas si on va les retrouver ou si la série s'achève...J'aime assez cette série qui soulève à chaque fois un problème de société ( la condition des femmes, des Indiens, des homosexuels, l'intolérance religieuse dans l'Administration ...) à une époque précise dans un contexte donné sans oublier les moments d'humour.

Je trouve que Julia est très indépendante, femme active, et franchement plus ouverte que Murdoch, que je trouve un peu coincé... je pense à l'épisode 2, où il était tout géné devant les photos de femmes nues ou presque alors que Julia n'y voyait pas de problème. En même temps, lui est assez dans l'esprit de l'époque tandis qu'elle est plutôt femme en avance sur son époque. On pourrait peut-être aussi les voir comme elle les yeux ouverts sur le monde tel qu'il est et lui un peu coincé dans l'idée que tout le monde doit être beau, gentil, et bien sous tout rapport, pourtant il bosse à la criminelle, enfin, l'ancienne version de la criminelle, et des choses crades il en voit, par conséquent.

Oui, je les vois ainsi. Quelle sagacité MA !
Julia a l'habitude de considérer le corps humain sous tous les angles, extérieur et intérieur. Elle n'est donc pas choquée. Effectivement elle est en avance sur son temps par son instruction et son indépendance tant économique qu'idéologique. Elle ne correspond pas à l'image de la femme imposée tant par la religion catholique ,celle de Murdoch, que par la religion protestante qui domine à Toronto. Les deux religions enferment d'ailleurs la femme dans des limites que Julia a dépassées. Murdoch, lui est coincé dans ses principes. Sa sensibilité devant la souffrance et la détresse l'invitent à compréhension , à la tolérance, au respect de la personne (il désapprouve la brutalité de son supérieur lors d'interrogatoires musclés ) mais il a du mal à se remettre en question. Après tout, une évolution psychologique ne se fait pas en un jour.
Dans cette série, nous aimons aussi le personnage de Georges avec sa bouille ronde, ses yeux étonnés et son air naïf auquel il ne faut se fier car mine de rien, il se remue et contribue à faire avancer l'enquête.
Finalement cette série illustre un monde qui se transforme et progresse dans la connaissance scientifique et médicale mais aussi dans l'évolution des mentalités. Julia, effectivement, par son ouverture d'esprit et son indépendance montre la voie à plus long terme tandis qu'à court terme, c'est essentiellement Murdoch qui parvient à détecter les ressorts les plus secrets d'une énigme. Ils se complètent bien ces deux là...

Ah George, je me disais justement hier, il a un rôle de "petit flic" qu'on dirait sans importance, alors qu'au contraire c'est un personnage de poids dans l'histoire. Il a l'air maladroit mais il est très dégourdi...

A mon habitude le dimanche soir, j'ai regardé Murdoch. Et à mon habitude - mais tous les spectateurs doivent se dire ça maintenant - je me suis exclamée : "mais c'est pas possible d'avoir un cerveau comme le sien et d'être aussi bouché et coincé que lui !"
La médecin légiste va se marier, avec un homme qu'elle apprécie, mais qu'elle aime moins que Murdoch, mais elle en a assez d'attendre qu'il se décide. Malgré tout, elle espère encore, et plus son mariage approche, plus elle semble essayer de retarder l'événement en ne préparant rien, disant qu'elle manque de temps, et elle se met même à fantasmer que Murdoch se décide enfin et se lance même franchement à l'attaque, sauf que lui, avec ses principes, serait plutôt du genre à s'abstenir d'autant plus que le mariage approche, même s'il en bave, il continue à se retenir.
Didier me dit comme à son habitude "c'est du film", et il est vrai que c'est devenu un argument de vente quand la série s'essouffle, le jeu du chat et de la souris des personnages principaux permet d'en prolonger la vie, d'où la tendance maintenant à faire des duos mixtes, et lorsque les deux finissent par se décider, le public a eu ce qu'il attendait et la série généralement n'y survit pas. N'empêche qu'on a quand même envi de lui secouer sa charmante tête à celui-là pour lui mettre les idées en place.

J'ai regardé les deux premiers épisodes d'hier soir sans déplaisir, les intrigues étant originales.

Me doutais bien qu'il ne pouvait s'agir d'un vampire et que l'explication était ailleurs !

Nous regardons deux épisodes sur les trois afin de pouvoir bouquiner ensuite et c'est pour cela que j'ai dévoré Le Fil de l'araignée d'Yvette Lundy hier soir.

Ce qu j'aime bien dans Murdoch c'est que chaque épisode donne discrètement à réfléchir sur un sujet sérieux :
- intolérance religieuse et séparation du politique et du religieux. ( Murdoch catholique n'a droit à aucune promotion dans un pays où cette religion n'est pas dominante.)
- indépendance des pouvoirs politique, économique et judiciaire. ( le supérieur de Murdoch est flatté d'être candidat à une future élection mais s'aperçoit qu'il est manipulé par le parti qui le présente et qu'il ne peut plus exercer son métier en son âme et conscience.)
-misère sociale des quartiers pauvres où les enfants sont considérés comme des bouches à nourrir et apprennent à voler, voire à se déshumaniser, dans des gangs organisés par des gens en apparence respectable et très respectés par la société,
- droit de la femme à disposer de son corps à une époque où la contraception et l'avortement sont interdits. ( Julia devenue stérile suite à un avortement car elle avait été abandonnée par le séducteur et c'était la seule solution pour échapper à la honte et continuer continuer ses études prend conscience du fossé qui la sépare de Murdoch enfermé dans ses principes malgré leur complicité professionnelle et intellectuelle. leurs observations et leurs raisonnements se complètent admirablement tandis que les découvertes de Georges complètent le puzzle.
J'aime aussi l'humour toujours présent et servi par les acteurs de cette série.

D'un épisode à l'autre on se demande si Julia et Murdoch vont oser franchir le fossé qui les sépare parce qu'on nous rappelle à chaque fois combien ils meurent d'envie de s'étreindre et d'échanger le baiser final comme au cinéma. Oui mais , justement, leur hésitation fait rebondir leur histoire qui continue !
Cette semaine il y a une émission sur le Mont Saint- Michel mercredi et je crois que Thalassa de vendredi va nous faire découvrir la côte d'opale

Julia (j'allais écrire Olivia, j'sais pas pourquoi, mais ça sonnait bien aussi) s'est mariée. Murdoch a loupé la dernière chance qu'elle lui donnait de se déclarer. Pendant que les autres policiers étaient à la noce, il a laissé partir une femme accusé de meurtre parce qu'elle avait des circonstances atténuantes : seule survivante d'un tueur en série, elle l'a tuée, par vengeance, mais Murdoch a jugé qu'elle ne méritait pas la corde. Vu son intégrité, il s'est jugé plus digne d'être policier et a tenté sa chance dans la prospection d'ori, mais comme on dit, chassez le naturel, il revient au galop. Son côté enquêteur perspicace toujorus à la recherche de la vérité a vite refait surface, et il a repris du service. A ses côtés, une nouvelle médecin légiste. Plus jeune, plus têtue peut-être - en tout ca,s je trovue qu'elle prend vite la mouche et n'aime pas qu'on lui dise ce qu'elle doit faire -, toujours aussi libre. Mais je trovue qu'elle n'a ni le charme, ni le charisme de celle qui l'a précédée. J'espère que les scénaristes n'ont pas prévu de les mettre ensembles Murdoch et elle, parce que je ne trouve pas qu'ils feraient un beau couple. En tout cas, si cela se passe comme d'habitude, les jours de cette série sont maintenant comptés, même si le modèle "le couple phare arrête de se tourner autour pour se mettre ensemble" a été modifié, il y a quand même "la série s'essouffle, on prolonge la vie en changeant les acteurs" et à ça non plus, une série ne survit pas. Une fois le tour du sujet fait, une série coule forcément, et il ne faut p't'être pas insister. Eventuellement, recycler les acteurs qui ont tant plu dans un autre truc du même genre, mais qui soit quand même du neuf, pour que le public accroche de nouveau en ayant vraiment l'impression de repartir sur une nouvelle chose.

Dimanche dernier, Murdoch a reçu un baiser, d'une jeune et jolie veuve mère d'un petit garçon. C'est une jolie blonde et c'est elle qui fait le premier pas alors qu'il est au lit, blessé par une chute lors de la poursuite d'un tueur en série. Il reçoit les soins de Julia bien sûr. Une fausse garde-malade l'empoisonne sournoisement mais il s'en aperçoit et, même alité, il démasque un couple de malfaiteurs. Va-t-il se consoler avec la jolie blonde qui est tombée amoureuse de lui ? On le saura peut-être au dernier épisode. 52 au total.
Ce que j'ai aimé dans cette série, c'est la reconstitution de l'époque, la façon de penser, les idées reçues, l'évocation des problèmes sociaux, l'humour et une certaine pudeur qui fait du bien car il n'y a pas d'étalage de vulgarité ou de scènes intimes qui ne sont pas toujours nécessaires à la compréhension de l'énigme à résoudre.
C'est correct, ce qui n'est pas plus mal.
La série de. Sœur Thérèse me plait bien aussi et j'ai beaucoup aimé l'épisode où elle doit innocenter sa sœur jumelle. L'épisode est truffé de jeux de mots. Sœur Thérèse joue le rôle de sa sœur avec la complicité de Bonaventure et sous le nez du supérieur obèse qui n'y voit que feu, et là elle adopte un autre comportement et un autre registre de langue. Elle joue la comédie dans ce qui est une comédie pour découvrir la vérité exactement comme dans l'avant dernière scène du Malade imaginaire de Molière. Sœur Thérèse n'est pas coincée et les sœurs du couvent sont plutôt pittoresques et s'amusent bien.

Série en production - 6 saisons, 52 épisodes
Première diffusion en France le 14 juin 2009
Première diffusion aux Canada le 24 janvier 2008
Série déjà disponible en DVD depuis le 20 avril 2011

En fait l'épisode dont tu parles avec la blonde est un ancien épisode. Les deux premiers sont des nouveaux, de la dernirèe saison en date, le dernier est un épisode d'une précédente saison. Julia était toujours disponible à cette époque, et me demande si elle n'était pas un peu jalouse par rapport à cette blonde qui venait s'installer entre les deux.
Dans le deuxième épisode de dimanche, il y avait une histoire de momie et de malédiction qui a permis à George de vendre son premier livre.

Hier soir, George était mis à l'honneur et il a pu exprimer tout son talent de bon flic, poussé par la nouvelle médecin légiste, plus sensible à son charme qu'à celui de Murdoch (qui d'ailleurs attire plutôt les blondes), afin qu'il gagne en confiance.

Dans l'épisode d'hier soir, dimanche 4 novembre, Julia a été arrêtée et a fait un séjour en prison parce qu'elle donnait des cours de contraception ce qui est contraire à la loi à Toronto à la veille du XX° siècle. Son engagement pour défendre la santé des femmes épuisées par les maternités perturbe la carrière de son mari nommé directeur de l'hôpital et qui lui demande de ne pas l'accompagner à une réception officielle... Cela sent le roussi.
Chez nous, en 1920, il y a eu une loi interdisant toute information sur le cycle féminin et punissant de mort les faiseuses d'ange. Il fallait repeupler la France par tous les moyens au lendemain de l'hécatombe. Le député Lucien Neuwirth est parvenu, non sans mal, en décembre 1967 à autoriser l'éducation sexuelle et l'information sur la contraception et à faire abroger la loi de 1920.
La série Murdoch donne vraiment à réfléchir.

Je me doutais que tu allais intervenir !
J'ai regardé aussi, fidèle, les épisodes d'hier soir et me suis faite les mêmes remarques.
A noter également, le retour d'une "amoureuse" de Murdoch, qui malgré la menace de mort qui pèse sur sa tête, semble ne pas pouvoir s'éloigner beaucoup de lui. D'ailleurs, on a même l'impression, qu'enfin, Murdoch va se caser (les petits baisers échangers entre les deux, au vu de sprincipes de monsieurs, cela fait très "engagement" de sa part), mais non, à la fin du deuxième épisode, elle repart encore. J'aime d'ailleurs l'astuce de la faire passer pour morte afin de mettre un terme au contrat qui pèse sur sa tête, et en même temps de sauver l'intégrité de Murdoch qui avait fait dans un premier temps un marché avec l'organisation La main noire pour sauver la peau de la belle mais qui risquait de le salir lui.
Notons aussi que ce départ - même si elle va peut-être encore revenir ensuite - laisse une nouvelle ouverture pour Julia et William, puisque si son mariage tombe à l'eau, elle sera de nouveau disponible.

Je le redis, très malins les scénaristes qui arrivent à trovuer des moyens classiques mais utilisés d'une manière différente de ce qui est habituellement fait, pour pouvoir faire durer la série. On en vient à légérement oublier les meurtres et les enquêtes, pour suivre les chassés-croisés des histoires d'amour.
Et puis toujours ces données historiques très intéressantes qui parsèmes les histoires (comme justement la situation des femmes à cette époque).

Bravo pour cette critique bien rédigée, je dirais même travaillée, associant judicieusement la forme, le fond et révélant une bonne culture cinématographique. Tu ne pourrais pas tenir une rubrique dans un quotidien ou un périodique ?

Sur ces bonnes paroles nous allons chercher le plus jeune des deux pirates.

Facile, c'est le moins âgé

Charpentier Hélène a écrit:

Bravo pour cette critique bien rédigée, je dirais même travaillée, associant judicieusement la forme, le fond et révélant une bonne culture cinématographique. Tu ne pourrais pas tenir une rubrique dans un quotidien ou un périodique ?

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J'essaye déjà de trouver un endroit pour avoir une étagère, une boîte, une caisse, un truc du genre, pour mettre des livres à circulation libre, c'est déjà galère, à croire qu'ici lire est vraiment un truc inutile ! J'ai demandé à ma belle-soeur de voir si une des bibliothèques qui fourni des livres à l'association serait pas d'accord pour poser les livres qui resteraient de l'action bookcrossing chez eux pour Noël. Alors si caser des bouqiins c'est dur, me caser moi dans l'histoire, m'est avis que ça pas être pour demain.

Et merci pour le compliment. J'ai pourtant fait comme d'habitude, la preuve, je ne me suis pas relue et il y a des fautes.
D'ailleurs pour Noël, si quelqu'un veut m'offrir un cadeau, j'ai une suggestion : un panneau à accrocher au dessus de mon ordinateur, avec marqué dessus, en gros et en gras : Relire avant de poster !

Hier soir, un seul nouvel épisode, mettant en scène Ford et sa voiture et un autre type (je ne sais plus son nom) avec sa voiture électrique. Les droits du moteur électrique ont été rachetés pour être "enterrés" au profit du moteur des voitures Ford. Comme dit le créateur (qui s'est fait avoir), "ma batterie aurait changé l'avenir". Bein oui, p't'être bien

Oui nous avons regardé aussi cet épisode et revu l'épisode féministe de la comptable qui se déguise en homme pour pouvoir exercer sa profession et intégrer une loge de Francs-Maçons. Dans cet épisode Julia n'est pas mariée et nous avons droit au baiser final en gros plan.

Hier soir, Murdoch et ses collaborateurs sont entrés dans le vingtième siècle et tous les trois ont enfin serré dans leurs bras l'élue de leur cœur tandis qu'un superbe feu d'artifice fêtait le nouveau siècle. Le patron du commissariat choisissait de rester à Toronto pour rester avec sa chère épouse Margareth, tandis que le docteur Grace délaissant les amis de sa classe sociale se déclarait à George, et que Julia sur le conseil de son mari, venait retrouver celui qu'elle n'avait jamais cessé d'aimer. Que du bonheur dans la grande salle du bal où les dames portaient de superbes toilettes ! Un vrai conte de fée!! Murdoch et Julia vont de nouveau collaborer mais autrement car Julia a envie d'étudier la psychiatrie pour mieux comprendre les motivations de criminels. Incorrigible cette Julia ! Il faut qu'elle étudie, qu'elle cherche qu'elle comprenne, tout comme Murdoch. Ils sont vraiment faits pour vivre ensemble finalement.

Et zut, j'ai râté ça !!!!
En plus, je ne suis même pas parvenue à regarder Robin des bois en entier puisque je me suis endormie en route (surtout pas d'ennui mais j'étais fatiguée).

On peut revoir les anciens épisodes;
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=murdoch%209%20d%C3%A9cembre&source=web&cd=2&cad=rja&ved=0CDMQFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.france3.fr%2Fvideos%2F73879803&ei=7TvGUO_xCsO2hQeepIGIBw&usg=AFQjCNGW6VAqBBL-fiSe42kSl2BRnLo3JQ

Celui qui se termine par le bal du réveillon où les trois couples sont réunis à la fin , a pour titre La machine à explorer le temps. Murdoch est propulsé en 1912 et ...vous verrez bien...